Prenez Indianapolis, soit là où est implanté le temple de la vitesse connu par les initiés sous le nom de Brickyard. Voyez les Etats-Unis, pays de l'automobile faite accessoire à l'individu et autour de laquelle toutes les infrastructures ont été pensées. Puis prenez la philosophie de l'auto-partage conjuguée avec un véhicule électrique à vocation utilitaire. Les prémices d'une guerre de clochers ? Non, la célébration d'un mariage symbole de nouvelles mœurs.


Les Français de Bolloré ne goûte par leur plaisir. Ce 19 mai sera historique puisque pas moins de 500 Autolibs sont à présent mis à la disposition des Américains. Pour bien faire, elles ont changé de nom pour s'inscrire sous le label BlueIndy. Un investissement de 35 millions de dollars.


Les fils de l'Oncle Sam deviennent donc écolo mais aussi et surtout moins fortunés. S'ils sont moins attachés que les générations précédentes à la possession d'une voiture c'est aussi parce qu'ils sont souvent endettés à la suite de leurs études et n'ont pas toujours les moyens de s'acheter un véhicule. Vu comme ça, le marché est prometteur pour Bolloré. Moins pour les constructeurs traditionnels.