Le GP d'Espagne, qui se disputera le week-end prochain, aura lieu sur le superbe circuit de Catalogne. Haut lieu des tests hivernaux, le circuit de Catalunya remonte, dans sa configuration actuelle, à 1991. Mais, la Catalogne accueille des courses automobiles depuis 1908. A cette époque, La « Copa Catalunya » utilisait un circuit routier d'une longueur de 27,885 Km entre les villes de Sitges, Canyelles et Vilanova. La première construction d'un circuit permanent est inaugurée le 28 octobre 1923 et, cette année-là, la deuxième édition du GP d'Espagne est remportée par Alberto Divo sur une Sumbeam. Le 3 octobre 1986, le Parlement Catalan vote une proposition pour construire un nouveau circuit permanent de vitesse et confie cette tâche au “ Royal Automovil Club de Catalunya ”. En 1987, le RACC achète des terres à 20 Km de Barcelone, dans la ville de Montmelo et la première pierre est posée le 24 février 1989. Inauguré le 10 septembre 1991, le 1er GP sur ce circuit et le 35e en Espagne est remporté par Nigel Mansell sur une Williams Renault. Le circuit possède 3 tracés différents : le circuit Grand Prix de 4727 m, le circuit national de 3067 m et le circuit-école de 1703 m. Le circuit de Catalunya est considéré par les pilotes et par les écuries comme l'un des meilleurs tracés des circuits modernes. Il est également l'un des plus sûrs. Grandes courbes rapides, longues lignes droites, dont celle des stands (1200 mètres), puissants freinages : ces qualités techniques risquent de mettre à mal les pneumatiques des monoplaces et les manufacturiers auront donc fort à faire. Le circuit de Catalunya est aussi un dilemme pour les suspensions. En effet, la piste est très bosselée et il est très difficile de régler les suspensions afin de passer le plus rapidement les grandes courbes. Les appuis utilisés sur ce circuit sont donc élevés et la vitesse pure en pâtit un peu. Après les deux dernières victoires consécutives du septuple Champion du Monde Michael Schumacher, vainqueur sur ce circuit en 2001, 2002, 2003 et 2004, Fernando Alonso, actuellement leader du Championnat du Monde, arrivera-t-il à devancer, chez lui, le fougueux Baron Rouge ? Réponse dimanche.