Tout avait pourtant bien débuté pour l'écurie Williams et pour Nico Rosberg lors du GP du Canada. Parti en 6e position sur la grille de départ, le jeune protégé de Sir Williams pouvait garder l'espoir de terminer dans les points. C'était malheureusement sans compter sur l'intervention, un peu cavalière, du Colombien Juan Pablo Montoya. Dés les feux éteints, le jeune pilote Allemand attaque et gagne une place avant l'épingle, virage où généralement on assiste à des accrochages. Ce fut d'ailleurs le cas pour les deux pilotes Midland, Tiago Monteiro et Christian Albers. Placé devant le pilote McLaren, Nico Rosberg a tenu tête pendant près d'un tour, mais c'était sans compter sur la hargne de Juan Pablo Montoya. Ce dernier tente de le dépasser et voyant qu'il n'y a pas assez de place pour deux, serre Nico Rosberg dans la chicane et finit par l'envoyer dans le mur. Cela en était terminé pour la course du pilote Williams avant même d'avoir commencé. Pour Mark Webber, la situation était bien différente. Parti en 12e position après être passé un peu à côté de sa séance de qualification, le pilote Williams ne pouvait guère espérer entrer dans les points. L'écurie Williams quitte donc le Canada sans avoir marqué le moindre point, tout est donc à refaire à Indianapolis. « J'ai gagné une place au départ et je sentais que la voiture était très bonne. Nous avions la possibilité de marquer des points aujourd'hui. J'étais conscient que Montoya était proche de moi, mais j'étais persuadé que j'étais en mesure de défendre ma position, car je freinais très bien. A la chicane, j'ai pris l'extérieur et je lui ai laissé assez de place à l'intérieur, car je savais que s'il parvenait à me doubler, j'aurais pu reprendre le dessus tout de suite après, à la sortie du virage. Malheureusement, il m'a serré et nous ne pouvions plus passer le virage à deux. Il m'a touché une fois, deux fois, et ma course s'est terminée contre le mur. » A déclaré Nico Rosberg "Nous avons choisi les mauvais pneus et nous n'avions aucune adhérence à cause de la très forte usure des gommes. J'avais un peu plus d'adhérence en fin de relais, mais lorsque mes quatre pneus avaient du "graining", ma voiture était complètement incontrôlable. Le côté positif, c'est que nous avons été jusqu'au bout de la course et c'est bon signe pour la fiabilité. » A commenté Mark Webber