Les soucis de mauvais vieillissement des airbags Takata qui obligent des millions de véhicules de différentes marques à repasser au garage est pour l'entreprise une véritable catastrophe économique et pour les constructeurs impactés un gros soucis d'image avec lequel il va falloir se coltiner quelques années. Les rappels se multiplient chaque mois mais au Japon, les constructeurs locaux particulièrement touchés réfléchissent ensemble au moyen de ne plus voir ce souci se reproduire.


Après que l'association des constructeurs du pays a réuni ses membres pour discuter de cette crise des airbags Takata, plusieurs décisions sont sur le point d'être prises. D'une part, il existe un débat sur la nécessité ou non de remplacer tous les airbags ou seulement ceux localisés dans des régions particulièrement humides puisque c'est ce trop plein d'humidité qui altèrerait le nitrate d'ammonium chargé de gonfler les sacs en cas de choc.

Une autre question a également été soulevée : l'instauration d'une date de validité pour ces airbags qui ne sont pas soumis à une obligation de remplacement et ce, même s'ils ont déjà tous une date de péremption, généralement de 10 à 15 ans. L'idée serait d'obliger au remplacement de ces éléments au bout d'un certain nombre d'années, ce qui obligerait bien évidemment le propriétaire à effectuer le changement sous peine d'être jugé responsable d'un dysfonctionnement ultérieur, s'il advenait !


À ce jour, les explosions mal maîtrisées des airbags Takata ont fait 5 morts et poussé au rappel de 20 millions de voitures, série en cours.