Le nombre de radars mobiles a suivi la tendance en plus que doublant en à peine plus d’un an. Contrairement aux radars fixes, ils ne sont pas indiqués préalablement par des panneaux et sont donc logiquement à l’origine d’un fort pourcentage de contraventions pour excès de vitesse.

Mais ils ne sont pas infaillibles pour autant, puisqu’il existe des détecteurs de radar qui peuvent remarquer leurs présences sur le bas-côté de la route à plusieurs kilomètres. Ces appareils fonctionnent d’une façon très simple : ils captent les ondes électromagnétiques ou les lasers émis par les radars, qu’ils soient fixes ou mobiles, et informent ensuite de façon classique leurs présences au conducteur par un signal sonore ou lumineux.


Vacances : comment éviter les radars ?

Miraculeux, pensez-vous ? Effectivement, mais toutes ces qualités sont ternies par un seul très gros défaut. Ils sont illégaux. Et la note sera salée, puisque selon l’article R.413-15 du code pénal, le fait de détenir un détecteur de radar vous expose à une amende de cinquième classe. Au programme donc, si vous vous faites coincé :

  • Amende de 1500€ et passage au tribunal
  • Confiscation de l’appareil
  • Immobilisation du véhicule
  • Suspension de permis si une infraction lourde a été constatée.

Avec des prix de vente sur internet démarrant à 99€ pour aller jusqu’à 999€ pour les plus perfectionnés, à vous de déterminer si le jeu en vaut véritablement la chandelle. Surtout qu’au jeu du chat et de la souris, les autorités auront bientôt à nouveau un coup d’avance avec le Lidar, déjà connu pour être bien plus difficile à détecter.

Pas de solution parfaite donc : les avertisseurs de radars ne vous préviennent que partiellement et les détecteurs de radars vous font tomber dans l’illégalité la plus complète. Aucune solution, à part respecter les limitations de vitesse, peut-être ?