Au mois de juin 2015, 130 206 véhicules diesel neufs ont trouvé preneur, contre 127 492 en 2014, soit une progression de + 2,1 %. Cependant, avec un marché à la hausse de 6,1 %, la part des véhicules roulant au gasoil passe de 64,97 à 57,70 %, soit un recul de 7,27 %. Même constat sur l'ensemble du premier semestre : les 596 872 immatriculations de voitures diesel représentent une chute de 4,6 % par rapport aux 625 537 de 2014, avec une part de marché qui passe de 65,24 à 58,66 %, ce qui confirme la tendance.

Ce détournement du diesel peut s'expliquer de plusieurs façons : ses particules et ses taux de NOx soudainement décriés ces dernières années, l'émergence de motorisations essence downsizées faisant jeu égal aux émissions de CO2 et donc au bonus écologique, et la prime à la casse rendant plus que jamais financièrement accessible les véhicules électriques et hybrides.

Ainsi les véhicules essence progressent de 35,3 % au mois de juin avec 86 350 unités, passant de 32,53 à 38,27 % de part de marché et de 24,6 % au premier semestre avec 381 561 unités, de 31,93 à 37,50 % de part de marché. Les autres énergies présentent des augmentations encore plus spectaculaires mais bien sûr sur des volumes bien moindres : l'hybride rechargeable est à + 71,9 % le mois dernier (5 787 unités et 2,56 % de part de marché), l'électrique à + 122,5 % (2 336 unités et 1,04 % de part de marché) et l'hybride rechargeable à + 356,6 % (653 unités et 0,29 % de part de marché).

Source : Autoactu.com