Si la polémique engendrée par Ferrari dimanche dernier à Hockenheim ne cesse de faire parler spécialistes, passionnés et medias. Luca di Montezemelo, lui, se réjouit simplement du résultat global de sa Scuderia.


En Italie encore plus qu’ailleurs, les médias se déchaînent. Rares sont ceux approuvant la décision prise par Ferrari dimanche dernier à Hockenheim. Nombreux sont ceux pensant que cette événement est à mettre dans le même panier que ce qui s’était passé au Grand Prix d’Autriche 2002, lorsque peu avant l’arrivée, alors qu’il avait course gagnée, Rubens Barrichello avait laissé Michael Schumacher aller coiffer les lauriers de la victoire. A l’issue de cette épreuve, la FIA avait alors commencé à se pencher sur les consignes en course. Faut-il ou non les autoriser ? La réponse fut « non ».

Mais dimanche dernier à Hockenheim, même si les membres de l’équipe au cheval cabré le réfutent, ordre a été donné à Felipe Massa de laisser passer Fernando Alonso, mieux classé que le Brésilien au championnat du monde pilotes. Evidement les critiques ont commencé à pleuvoir… Du côté de Maranello, cette polémique semble en tous les cas être le cadet des soucis des dirigeants de la Scuderia. Luca di Montezemolo l’a toujours répété : chez Ferrari, la voiture et la marque comptent plus que les pilotes.

« Je suis extrêmement heureux pour tous les fans qui finalement, ont vu deux Ferrari mener la course du début à la fin, dominant cette épreuve, affirme le président de la Scuderia. Le résultat est le fruit des efforts de toute notre équipe, qui n’a jamais abandonné. Nous devons maintenant continuer à travailler comme cela, améliorer la voiture afin de la rendre compétitive sur tous les circuits sur lesquels elle se rend. Alonso et Massa ont été parfaits, se donnant à fond durant tout le week-end. Les polémiques n’ont à mes yeux aucun intérêt. Je réaffirme simplement ce que j’ai toujours déclaré, ce dont les pilotes sont tout à fait conscients, et qu’ils doivent respecter, c’est que chez Ferrari, les intérêts de l’écurie passent avant les intérêts individuels. Les choses se passent ainsi depuis Nuvolari, et je l’ai moi-même expérimenté en tant que Directeur sportif à l’époque de Lauda, et pas seulement… Assez de cette hypocrisie. Bien que nous puissions croire que certaines personnes auraient aimé voir nos deux voitures s’éliminer, ce n’est définitivement pas mon cas, ni celui de nos supporters. »

Pas d’états d’âme donc pour le Président Montezemolo. Les consignes ont toujours existé dans le sport automobile, et ça n’est pas prêt de changer…



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Montezemolo : « Assez de cette hypocrisie »