Le président de la Scuderia Ferrari, Luca du Montezemolo, affiche de nouveau un sourire disparu depuis le début de saison et le retrait de performance des F10. La Scuderia peut partir en vacances l’esprit léger.


Si la réunion de la FIA prévue le 8 septembre prochain pour juger la consigne illicite de l’équipe à Hockenheim est un nuage au dessus de la tête de la Scuderia, force est de constater que le ciel s’est assurément éclairci pour Ferrari. Sans inscrire aucun point à Silverstone (14e et 15e, un résultat indigne pour Ferrari), la Scuderia a repris des couleurs en marquant 73 points lors des deux dernières courses, après un doublé à Hockenheim et une seconde et quatrième place le week-end dernier sur l’Hungaroring.

Après avoir fermement tapé du poing sur la table, Luca di Montezemolo est dorénavant satisfait du retour des F10B. Les importantes évolutions n’ont pas été instantanément efficaces, mais elles se sont révélées être essentielles lors des deux derniers Grand Prix. « Ce fut un mois de juillet très chargé, mais qui s’est bien terminé pour nous », a commenté le président de la Scuderia Ferrari. « Spécialement lorsque l’on regarde où nous sommes aujourd’hui, comparé à un mois auparavant. Les ingénieurs ont travaillé dur pour améliorer la voiture et les pilotes ont fait un travail superbe…Felipe (Massa) a ramené à la maison de précieux points, après une course particulière pour lui, tout juste un an après son accident. »

La Scuderia se montre ainsi au niveau auquel elle est plus habituée à évoluer. Mais les améliorations apportées ont mis du temps à aboutir. « Il est vrai que nous avons manqué de grosses opportunités plus tôt dans la saison et que nous conservons des regrets face à des décisions perplexes (la plus récente étant certainement le drive-throught infligé par les commissaires pour le dépassement de Fernando Alonso sur Robert Kubica à Silverstone : ndlr), mais nous devons regarder en avant et se dire que nous sommes toujours en lutte au Championnat. C’est ce Ferrari que moi et les supporters de la Scuderia voulons voir : une équipe capable de se battre et d’avoir des résultats. Nous devons continuer comme cela et regarder où nous serons à la fin. Nous savons que nous devons encore plus travailler sur le développement de la voiture, mais les hommes de la Scuderia Ferrai n’ont pas besoin que je leur explique cela. »

Si l’écart sur Red Bull, équipe leader du Championnat des constructeurs, est important (74 points d’avance sur la Scuderia), Fernando Alonso n’est qu’à 20 longueurs du leader du Championnat des pilotes, Mark Webber, même si l’Espagnol n’est que cinquième. Les deux Championnats restent très ouverts à sept courses de la fin de la saison et promettent une tension palpable pour les prochaines Grand Prix à disputer.



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