Dernière manche de la Coupe du monde FIA des rallyes tout-terrain, le rallye des Pharaons s’élancera lundi matin, au pied des Pyramides de Gizeh.


Réintégré dans la Coupe du monde FIA après quelques années de purgatoire, le rallye des Pharaons a attiré deux pilotes de notoriété, Jean-Louis Schlesser et Eric Vigouroux. Si la couronne mondiale est mathématiquement attribuée au Russe Leonid Novitskiy (pilote du team X-Raid et absent en Egypte), une victoire ici assurerait à Schlesser le titre de Vice-champion FIA. « Une bonne place au classement "Equipes" est également envisageable, nous sommes d’ailleurs présents avec deux voitures, dont une pour François Lethier » raconte le pilote-constructeur.

« Comme une de nos voitures a brûlé au dernier rallye de Tunisie, nous avons remis en route le buggy qui avait remporté le premier "Africa Race" », explique Jean-Louis Schlesser. « Si les deux voitures sont équipées des mêmes moteurs V8 Chevrolet de 6 litres de cylindrée, elles sont différentes. Celle de François a un moteur en porte-à-faux et une boîte de vitesses Fortin, tandis que sur la mienne, le moteur est en position centrale, avec une boîte séquentielle construite en Australie par Albin. »

Si Jean-Louis n’a pas disputé les récentes éditions du rallye des Pharaons, il possède cependant un joli palmarès dans ce pays. Il s’est imposé lors des éditions 1992 et 1994 du Pharaons (organisé à l’époque par Fenouil). Puis il a remporté le Dakar-Le Caire, dont l’arrivée était jugée au pied des Pyramides en janvier 2000.

Pour Eric Vigouroux, l’enjeu est différent. Le pilote du Trophy Truck Chevrolet est en tête de la Coupe du Monde FIA deux Roues Motrices, dans les deux catégories, Pilotes et Equipes. « Notre situation est favorable, une place dans les trois premiers du scratch nous assurerait définitivement les deux titres. Afin de mettre toutes les chances de notre côté, nous avons entièrement démonté et révisé l’auto durant l’été, quant au moteur, il a été envoyé aux USA pour une cure de jouvence dans les ateliers de Chevrolet Racing. »

Disputé sur six jours, le rallye des Pharaons est particulièrement compact, avec 2200 km de spéciales pour seulement 230 km de liaison. Tracées dans le désert libyen, à l’ouest du Caire, les épreuves chronos comprennent une alternance de pistes rapides et de dunes. La principale difficulté est la chaleur, toujours intense en octobre, avec des pointes à 40° en milieu de journée. Le bain dans la Méditerranée, lors de l’arrivée jugée pour la première fois dans la futuriste station balnéaire de Porto Marina, près d’El Alamein, n’en sera que plus apprécié…



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Pharaons: Schlesser et Vigouroux en vedette