La prime à la casse rencontre un franc succès

Pour 2018, l'État a mis en place une nouvelle formule de la prime à la casse. Pour rappel, l'aide s'adresse à tous les Français qui mettent au rebut un diesel d'avant 2001 ou un essence d'avant 1997. Le coup de pouce est de 1 000 €, pour l'achat d'un véhicule qui rejette moins de 130 g/km de CO2. Grande nouveauté du dispositif : on peut en profiter en achetant un véhicule d'occasion récent (vignette Crit'Air 0, 1 et 2).

Et le système, qui pouvait sembler trop restrictif car il faut se débarrasser d'une auto très vieille, connaît un joli succès. Le Ministère de la Transition Écologique s'en est félicité dans un communiqué, à l'occasion du lancement d'une nouvelle campagne d'information sur cette prime.

En un peu plus de quatre mois, il y a déjà eu 45 000 demandes d'aides. L'État s'était fixé pour objectif de mettre à la casse 100 000 vieilles autos par an. Surtout, le Ministère souligne que 70 % des dossiers ont concerné des ménages non imposables. Ces derniers peuvent profiter de la prime en se débarrassant d'un diesel d'avant 2006. Et plus important, le coup de pouce pour eux est de 2 000 €.

La prime semble donc remplir son objectif prioritaire : aider les plus modestes à avoir un véhicule plus récent et donc moins polluant. Certains en profitent sûrement pour se débarrasser d'un véhicule qui aurait eu de grandes difficultés à passer le nouveau contrôle technique.

Côté marché, la prime booste les ventes de citadines neuves. Il y a de belles affaires en ce moment, d'autant que des constructeurs ajoutent de jolies remises et une autre prime à la casse. On trouve par exemple une Citroën C1 bien équipée à seulement 8 000 €. La prime profite aussi aux occasions récentes.

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