Lamborghini dévoile l'Huracan restylée

Lamborghini n'hésite jamais à revoir le design de ses modèles au cours de leur carrière, alors qu'ils n'en ont pas vraiment besoin. Quatre ans après ses débuts, l'Huracan n'y échappe pas. La partie avant reçoit de nouvelles entrées d'air, qui donnent un aspect encore plus agressif à l'auto dans sa configuration de base. Mais c'est l'arrière qui évolue le plus.

Si les feux conservent leur forme en boomerang, ils sont liés par un élément noir. La large grille intègre désormais le monogramme. L'ensemble est surplombé par un pli de carrosserie. Comme sur la variante épicée Performante, les sorties d'échappement sont relevées. La plaque d'immatriculation est repositionnée entre, laissant en dessous la place à un grand diffuseur. L'arrière gagne en caractère mais s'alourdit visuellement. On voit aussi des jantes inédites, des 20 pouces chaussées de pneus Pirelli P Zero.

À l’intérieur, la grande nouveauté se trouve au niveau de la console centrale. Celle-ci intègre un écran tactile vertical 8,4 pouces. Il permet d'accéder aux fonctions de la navigation, aux réglages de la voiture ou encore à la climatisation.

L'Huracan reste fidèle au bloc V10 5.2 atmosphérique. Pour rappel, il développait à l'origine 610 ch, et avait été porté à 640 ch sur la variante Performante. Sans surprise, l'Evo, qui annonce un poids à sec de 1 422 kg, reprend à son compte cette puissance. Le couple culmine à 600 Nm à 6 500 tr/min. La voiture atteint 325 km/h, passe de 0 à 100 km/h en 2,9 secondes et de 0 à 200 km/h en 9,0 secondes.

Cette variante reçoit quatre roues motrices et quatre roues directrices, avec un torque vectoring qui arrive à distribuer le couple indépendamment sur chaque roue. L'Evo inaugure le "Lamborghini Dinamica Veicolo Integrata", une intelligence électronique qui gère les paramètres de l'auto (direction, suspensions…) en fonction de la conduite, et sait même anticiper les besoins du conducteur.

Les livraisons commenceront au printemps.