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Maxi-fiche fiabilité - Alfa Romeo Stelvio : le bon élève italien

Maxi-fiche fiabilité - Alfa Romeo Stelvio : le bon élève italien

Dates clés

  • Mars 2017 : commercialisation du Stelvio
  • Novembre 2017 : commercialisation du Stelvio Quadrifoglio
  • Mars 2020 : mise à jour de la gamme (pas de modifications esthétiques)
  • Octobre 2022 : restylage (optiques, instrumentation) 
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En bref

Avant lui, il n'y avait jamais eu de SUV dans la gamme Alfa Romeo. Le stelvio est en effet le premier modèle véritablement "baroudeur" de look, même si la marque avait tenté une incursion dans le domaine avec la 156 "Crosswagon".

Alfa, en effet, ne pouvait plus se passer de vrai SUV si elle voulait pouvoir concurrencer les cousins premium Audi Q5, BMW X3 ou Mercedes GLC. C'est donc début 2017 que la presse découvre celui qui allait devenir le plus dynamique des SUV du marché. Oui, sans conteste. Devant même un BMW X3, pourtant réputé pour son comportement proche d'une berline.

Le Stelvio propose aussi un style plus latin que ses concurrents, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur. Il reste cependant en retrait au niveau de l'équipement technologique et de la qualité de finition, tout en ne déméritant pas. C'est juste que certains assemblages sont un peu lâches, et certains plastiques assez bas de gamme.

Il se rattrape avec un châssis extraordinaire de précision et d'efficacité, une direction remarquablement précise, et un comportement dynamique de haute volée. De plus, ses performances sont toujours très élevées par rapport à la puissance des moteurs. Ces derniers vont de 200 ch à 510 ch en essence (2.0 turbo 200 et 280 ch, 2.9 V6 bi-turbo 510 ch), et de 150 à 210 ch en diesel (2.2 turbo-diesel150/160 ch, 180/190 ch ou 210 ch). Il impose la transmission 4x4 sur tous les moteurs, sauf le diesel 180 ch, qui offre le choix entre propulsion ou 4x4, et le diesel 150 ch, uniquement propulsion. Et la boîte automatique 8 rapports ZF, utilisée aussi par BMW, est obligatoire. Pas grave, c'est l'une des toutes meilleures.

Pour autant, malgré ses qualités, il n'a pas réussi à percer au niveau des ventes.

Côté fiabilité, le Stelvio s'en sort avec les honneurs. Pas parfait, mais globalement sans souci, surtout comparé aux concurrents allemands.

Et les prix en seconde main, eux, bénéficient du déficit d'image de marque d'Alfa Romeo sur le segment premium, pour se révéler assez abordables, avec de belles décotes, qui permettent de réaliser de bonnes affaires.

Caradisiac a aimé

  • Le comportement dynamique
  • Le très bon compromis dynamisme/confort
  • La direction précise
  • Les performances redoutables
  • Le look
  • La fiabilité

Caradisiac n'a pas aimé

  • La qualité de finition moyenne
  • La dotation technologique en retrait
  • La sonorité des moteurs
  • Le diamètre de braquage
  • Habitabilité arrière et volume de coffre moyens

Nos versions préférées

  • 2.0 TURBO 280 Q4 LUSSO AT8
  • 2.2 DIESEL 180 Q4 LUSSO AT8

Qualités et défauts

Ce qui peut vous tenter

  • Le comportement dynamique : il est réjouissant. La direction est précise, le roulis parfaitement maîtrisé, la motricité sans faille, et la rigidité élevée. Les performances sont toujours surprenantes par rapport à la puissance. Bref, on se fait plaisir au volant.
  • Le compromis dynamisme/confort : le niveau de dynamisme ne grève aucunement le confort du Stelvio, qui absorbe avec efficacité les irrégularités du bitume. Même avec des grosses jantes de 19 ou 20 pouces.
  • La direction : elle est ultra-précise et directe, et remonte bien les informations en provenance des trains roulants.
  • Les performances : par rapport à la puissance affichée, elle sont toujours surprenantes, en bien. On a l'impression de disposer de plus de chevaux qu'annoncé. Et dans les faits, le Stelvio est plus performant, à puissance égale, que ses concurrents.
  • Le look : plus charmeur, moins classique que celui des SUV allemands. Un "latin lover" qui fait tourner les têtes, de certains du moins...
  • La fiabilité : certes, pas parfaite, elle est tout de même élevée, battant en brêche les idées reçues, et réserve une belle tranquillité aux propriétaires. 

Ce qui peut faire hésiter

  • La qualité de finition : elle est en retrait des meilleurs du segment, c'est clair, à cause de certains plastiques peu valorisants et d'assemblages bâclés par endroits.
  • La dotation technologique : le Stelvio fait l'impasse, du moins au début, sur la conduite autonome, les fonctions de parking 3D, ou les services connectés. La caméra de recul est également de faible définition. Il se concentre sur la conduite, et les équipements de confort, qui sont eux bien présents. Du mieux au restylage.
  • La sonorité des moteurs : les diesels sont très bruyants à froid et à l'accélération. C'est mieux à vitesse stabilisée, mais c'est dommage. Les essence, eux, sont presque trop discrets, on aurait aimé une sonorité plus évocatrice de sportivité, comme les plus anciennes Alfa.
  • Le diamètre de braquage : il est digne d'un camion. Les manœuvres sont donc rendues plus compliquées, il faut souvent s'y reprendre à deux fois. C'est le cas de nombreuses Alfa, depuis longtemps !
  • Habitabilité arrière et volume de coffre : ils sont moyens par rapport au gabarit. Les passagers arrière ont peu d'espace aux genoux, et le volume de coffre de 525 litres, s'il est correct dans l'absolu, est moindre que celui des concurrents (entre 550 et 650 litres). 

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Budget

Achat / Cote :

En neuf, le Stelvio n'est pas donné dans l'absolu, mais son rapport prix/équipement est meilleur que pour les concurrents allemands Q5, X3 et GLC. Sur le marché de la seconde main, ses décotes sont plus rapides que pour les modèles précités, et il est possible de faire de très bonnes affaires, surtout aujourd'hui sur les diesels. Le premier prix pour un modèle essence 200 ch est situé à 27 000 € pour un modèle 2017 de moins de 100 000 km. En diesel, on trouve des modèles 180 Q4 de moins de 150 000 km à 21 000 €. Pour moins de 100 000 km, il faut monter à 24 000 €, pour un 180 ou 210 ch. 

Consommation :

Les consommations du Stelvio sont parfaitement maîtrisées en diesel, malgré le gabarit et le poids, c'en est même étonnant, on peut rester sous les 7 litres de moyenne, même en transmission intégrale. Avec les essence, c'est dans la moyenne, et parfaitement en rapport avec les puissances et les performances données. Pas de mauvaise surprise. 

Assurance :

Comme avec la berline Giulia, c'est la mauvaise surprise. Le Stelvio est le SUV premium le plus cher à assurer. Certainement dû à des coûts de réparation très élevés, car le risque de vol ne semble pas jouer (les primes tiers + vol sont dans la moyenne de la concurrence). Et les différences ne sont pas minimes. Il faut compter facilement 15 % de plus par an que pour un Audi Q5 ou un BMW X3. 

Prix des pièces :

Tradition de la marque, des pièces très onéreuses. Et pour le Stelvio (et plus encore la version de pointe Quadrifoglio), c'est pareil. Embrayage, suspension, trains roulants, échappement, même les pièces de freinage sont chères. Conséquence, il est vrai, d'un modèle au tempérament sportif, et aux pièces dimensionnées pour cet usage. 

Entretien :

Les entretiens sont prévus tous les ans ou 15 000 km pour les essence, et tous les ans ou 20 000 km pour les diesels. Pas de courroie pour les moteurs essence, c'est une chaîne, mais sur les diesels, il faudra penser à remplacer la courroie crantée tous les 5 ans ou 100 000 km, au premier des deux termes échu. Les tarifs de main-d’œuvre sont élevés chez Alfa, mais pas autant que chez BMW ou Mercedes, ce qui fait qu'au final, les coûts d'entretien sont dans la moyenne du segment. Attention, la version Quadrifoglio impose des entretiens plus chers, à cause de la qualité de l'huile.

Fiabilité

Description :

Non, le Stelvio n'est pas parfait. Oui, les soucis existent. Mais la fiabilité n'a rien de chagrin, comme se plaisent à le penser les détracteurs des marques italiennes. Elle est même globalement bonne en réalité. S’il existe une assez grande variété de problème, très peu d'entre eux sont récurrents. Et la marque assume bien la plupart des aléas de fiabilité. Encore une fois, ce sont les diesels qui présentent le plus de petits bobos, même s'il faut relativiser, car les modèles essence sont très minoritaires sur le marché. En cas d'achat, le plus important à vérifier sont les fonctions électroniques et le bon suivi d'entretien et des rappels préventifs.

Pannes lourdes ou immobilisantes :

  • Distribution. De façon ponctuelle, rupture (très) prématurée de la courroie de distribution sur les diesels (le 150 ch en particulier), parfois avant les 10 000 km. La marque prend en charge les réparations sans rechigner. 

Autres pannes ou faiblesses :

  • Train avant. Les réglages de train avant du Stelvio, ses angles de carrossage, de pincement, et la taille des pneus, souvent grands et larges, induisent un effet de "ripage" (ce terme utilisé par les propriétaires est impropre, il s'agit plutôt d'un "glissement par à-coups") désagréable en manœuvre, lorsque les roues sont braquées à fond. Mais ce n'est pas un problème de fiabilité, c'est normal, et il n'y a rien à faire.
  • Pneus. Les pneus avant s'usent rapidement, justement aussi à cause des réglages sportifs des trains roulants, mais aussi car le couple des moteurs est important, tout comme le poids du Stelvio. Le phénomène est moins sensible avec les pneus de seconde monte et suivants.
  • Turbo. Très rares cas de turbo cassé prématurément sur le 2.0 essence 200 ou 280 ch. Pris en charge par la marque sans discussion en général.
  • Disques de frein arrière. Les modèles produits entre mars et août 2020 peuvent voir leurs disques arrière se piquer, à cause d'un défaut de matériau. Un rappel a eu lieu pour les remplacer.

Aspect extérieur :

  • Ajustements de carrosserie. Sur de nombreux exemplaires, les ajustements de carrosserie ne sont pas parfaits (capot, optiques). Et beaucoup de trappes à essence souffrent d'un défaut d'alignement avec le reste.

Finition intérieure :

  • Siège conducteur. Sur quelques exemplaires, il grince. Trouver l'origine des grincements et lubrifier est parfois compliqué. Mais remplacer le siège est rarement envisagé par les concessionnaires. 

Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :

  • Bugs électroniques. Le Stelvio n'arrive pas à échapper à des bugs électroniques divers et variés. Écran multimédia noir, souci de connexion avec le téléphone, pas de services connectés, véhicule qui reste éteint, dégivrage inopérant, commandes sur le volant inopérantes, etc. Des mises à jour et reprogrammation de boîtiers électroniques règlent en général les aléas.

Rappel de rectification en concession :

  • Février 2018. Les modèles sortis d'usine entre le 18 janvier 2017 et le 18 septembre 2018 peuvent subir un souci de court-circuit suite au fait qu'un câble touche le tuyau de recyclage des gaz d'échappement. Cela peut causer un incendie.
  • Août 2018. Les modèles fabriqués entre décembre 2016 et mai 2018 retournent au garage pour résoudre un souci d'étanchéité du faisceau électrique, qui peut causer des courts-circuits.
  • Février 2019. Une Durit du circuit de refroidissement peut se détacher sur les modèles du début de production, jusqu'au 7 septembre 2018.
  • Mai 2019. Un risque de désolidarisation des sièges de leurs rails est identifié sur les modèles fabriqués entre le 14 novembre 2018 et le 7 février 2019. Attaches et coulissement sont contrôlés.
  • Mai 2019. Tous les modèles fabriqués jusqu'au 15 mars 2019 sont reprogrammés pour la gestion du régulateur de vitesse. Un logiciel défectueux peut conduire à une accélération non désirée.
  • Février 2021. Rappel des modèles fabriqués entre le 4 mars 2020 et le 20 août 2020 pour remplacement des disques de frein arrière. Un défaut de matière peut entraîner un piquage, une corrosion pouvant dégrader les performances de freinage.
  • Septembre 2021. Potentiel souci de boîtier ABS (module IBS en défaut), sur les modèles fabriqués entre le 16 janvier 2019 et le 15 février 2021. Il est contrôlé et remplacé si défectueux.
  • Décembre 2021. Un capteur de pression de carburant défectueux peut mener à une fuite au niveau de la conduite. Les modèles fabriqués entre le 1er novembre 2020 et le 31 mai 2021 sont potentiellement concernés et contrôlés.

Meilleures versions

En essence : 2.0 TURBO 280 Q4 LUSSO AT8

En essence, et même si le 2.0 200 ch est déjà étonnant de vivacité, le meilleur choix sera le 280 ch. Il est plus présent en annonces de toute façon. Très performant, vif, souple, polyvalent, il va comme un gant au Stelvio. Il consomme un peu si on "tape" dedans, mais en conduite calme, il sait mesurer son appétit. La finition Lusso, typée haut de gamme, intègre l'essentiel des équipements nécessaires. C'est celle à privilégier.
Commercialisation : 2018
Puissance fiscale : NC
Puissance réelle : 280
Emission de CO2 : 209 g/km
note :
  • 10
  • 10
  • 10
  • 10
  • 10

En diesel : 2.2 DIESEL 180 Q4 LUSSO AT8

Le Stelvio est moins agréable en diesel qu'en essence, mais il reste étonnamment sportif, même en carburant au "gras"... La version 150 ch du 2.2 turbo diesel est un peu courte, même si suffisante, mais le 180 ch est parfait, et disponible de plus en transmission intégrale Q4, très efficace en conditions précaires d'adhérence. De plus, ce moteur est très sobre par rapport aux performances délivrées, qui sont étonnantes. La finition Lusso reste le meilleur compromis en matière de prix/équipement, sur le marché de l'occasion.
Commercialisation : 2018
Puissance fiscale : NC
Puissance réelle : 180
Emission de CO2 : 124 g/km
note :
  • 10
  • 10
  • 10
  • 10
  • 10

En savoir plus sur : Alfa Romeo Stelvio

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Avis Alfa Romeo Stelvio

Stelvio 2.2 DIESEL 160 8CV SPRINT AT8 (2020)

Par  le 28/08/2023

Le Stelvio n a pas la carrière qu elle mérite, c est une très belle voiture avec un vrai design a l italienne.Elle est très bien fabriquée (sur youtube il y a des videos de l usine italienne ou elle est fabriquée et vous serez très surpris du degrés d exigence et de technicité mis en oeuvre pour cette voiture) nombreuses parties du véhicule sont en aluminium train roulant chassis capot etc... et c est le seul véhicule avec un arbre de transmission en carbone ni Audi ni Mercedes ne le fond.J ai la chance d avoir un véhicule avec presque toutes les options disponible 11KE d options (peinture tri couche pack avec conduite de niveau 2 roues de 20 pousse pack isolation etc...)Les sièges sport sont tres beaux et confortables seul bémol ils ne sont pas massant et ventilé.La qualité d assemblage et de finition sont bonnes c est beaucoup moins technologique qu Audi ou mercedes mais honnêtement est-ce vraiment nécessaire d avoir des écrans énormes alors que l on conduit.... et de bouton virtuel. Perso je préfère avec des boutons physiques pour la climatisation le volume etc...L'espace intérieur est bon et le coffre est tres pratique car profond et disponible en hauteur, les siège rabatable ont 2 systèmes 1 a l intérieurs l autre dans le coffre est tres pratique lorsque l on veux les baissees les rangements sont par contre très en retrait que ce que fait la concurrence, la boite a gant est ridicule pour ce type de véhicule.Coté conduite c est un vrai plaisir de conduire, la boite auto est remarquable l une des meilleurs du marché, une tenue de route excellente, le moteur est plein et réactif surtout en mode sport ou la voiture reagit immédiatement que ce soit l accélérateur ou le volant.la consommation est acceptable c est environ 7l sur autoroute et de 8 à 9 litre en ville se qui fait un mix a 8,3 litre en moyenne Ce qui pèche c est le SAV indigne d une marque qui se veux premium.

Essais Alfa Romeo Stelvio

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