PSA "ouvert" à une nouvelle alliance, même avec Fiat

Tout le monde craignait qu'avec le rachat d'Opel, PSA ne se retrouve dans la situation de General Motors avec un constructeur en Europe qui ne serait pas facile à gérer et, surtout,à faire prospérer. Le groupe français n'a pourtant pas mis longtemps à redresser Opel qui affiche déjà ses premiers bénéfices et qui voit enfin la couleur vert après des années de rouge. 

Une première tranquillité qui a amené nos confrères des Echos à poser la question d'une éventuelle nouvelle alliance dans le futur à Carlos Tavares, le patron de PSA Group.

"Si le plan stratégique de croissance organique produit de bons résultats, cela laisse un peu d'espace pour saisir des opportunités comme celle d'Opel. On abordera cela comme une cerise sur le gâteau. Je ne fais aucune, aucune fixation sur Fiat Chrysler, ni sur un autre groupe. Les actionnaires de Fiat Chrysler se sont prononcés à plusieurs reprises sur le fait que PSA n'est pas le bon partenaire potentiel pour eux. Nous sommes ouverts à toutes les propositions, sept jours sur sept, 24 heures sur 24. Mais il faut être deux pour faire un deal."

L'arrivée de Mike Manley, ex patron de Jeep, à la tête du groupe Fiat, et la disparition de Sergio Marchionne pourraient, pourquoi pas, ouvrir une porte à PSA dans le futur. Une alliance avec FCA permettrait en tout cas d'avoir un soutien non négligeable dans le cadre d'une entrée sur le marché américain, qui est prévue, on le rappelle, pour 2026.