PSA pourrait tomber à 10 % de ventes de diesels

Il fut un temps où Peugeot était le grand instigateur du diesel en France. C'était il y a trois décennies. Mais en trois ans, depuis la sortie du scandale dieselgate, tout a changé. Les acheteurs délaissent cette motorisation au profit de l'essence ou de l'hybride, et les constructeurs investissent de moins en moins. Résultat : le diesel s'écroule en Europe.

Il faut donc que les marques agissent en conséquence. A commencer par PSA, qui fut l'un des plus grands soutiens du diesel à une autre époque, et qui le néglige aujourd'hui ouvertement. Le groupe se concentre, au Mondial de Paris, sur l'hybridation rechargeable. 

Gilles Le Borgnes a expliqué à l'agence de presse Reuters que PSA avait une "feuille de route de CO2 avec une hypothèse diesel très faible, aux alentours de 10 %". Et nous ne parlons pas de 2040 ou 2030, mais bien du début de la prochaine décennie. Pour l'instant, PSA est à un peu plus de 40 % de diesel dans le mix total.

Evidemment, c'est un scénario un peu catastrophe pour PSA qui préfère se préparer au pire et avoir finalement une bonne surprise. L'arrivée des hybrides rechargeables et des électriques ne suffira certainement pas à éponger un second et brusque effondrement des ventes de véhicules diesels, tant leur coût est élevé.