Voiture autonome : le danger vient des fientes d'oiseau

S’insérer dans la circulation, pour une voiture autonome, ce n’est pas rien. Il faut ainsi non seulement faire avec les signalisations routières et la topographie des mieux, mais aussi avec l’homme qui conduit encore des véhicules. Et ce conducteur est imprévisible. Il s’insère comme il peut dans la circulation, il lui arrive de faire demi-tour dans des endroits improbables ou même de tourner sans se signaler au clignotant plis souvent qu’à son tour.

Autant de surprises que Waymo, l'entreprise de Google dédiée à la voiture autonome, se charge de contrecarrer en faisant évoluer ses caméras. Celles-ci, déjà, ont bien progressé pour travailler la nuit et sous la pluie. Seulement voilà, il est un autre danger qui est bien plus compliqué à gérer.

Celui-là vient du ciel. Et plus exactement des oiseaux. Les volatiles, on le sait, s’oublient lorsqu’ils sont haut perchés et la loi de la gravité veut que ce qui arrive d’en haut finît toujours en bas. Pour bien comprendre la situation, garer votre voiture sous un arbre dans une agglomération, laissez là quelques heures, et revenez la chercher.

C’est très sérieusement que les chercheurs avouent qu’ils éprouvent les plus grandes difficultés à lutter contre les fientes d’oiseau. Celles-ci se posent sur le toit, un endroit stratégique de la voiture autonome. Un lieu où l’on trouve le lidar. Et ce lidar est le détecteur qui utilise la lumière pour permettre au véhicule de visualiser l'environnement direct et donc de circuler sans danger.

Si ce lidar est sali, il ne remplit son office. Et la voiture autonome ne peut plus fonctionner. Alors pour pallier cet inconvénient, Waymo a mis en place un mini essuie-lidar dédié. Comme quoi c’est toujours dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe.