Voitures neuves : les rejets de CO2 en hausse en 2018

Même s'il n'est pas un polluant, il participe (à fortes concentrations) à l'effet de serre. Le dioxyde de carbone est toujours un critère important pour la classification des véhicules neufs, notamment en matière d'environnement, et l'année 2018 a été plutôt négative pour le marché français.

Et alors que l'Europe a voté des directives très sévères pour 2030 en matière d'émissions moyennes de CO2 pour les véhicules neufs, les constructeurs et les acheteurs font pencher la balance dans le mauvais sens. En 2018, les émissions moyennes ont été en hausse de 1 %, à 112 g/km.

Certes, la France est toujours un bon élève en Europe (loin devant l'Allemagne, la Suède ou encore la Pologne), mais cette hausse arrive à un mauvais moment. Elle s'explique surtout par la chute du moteur diesel, qui est passé de 72 % de parts de marché en 2012... à 39 % en 2018. Presque moitié moins, et dans le même temps, les ventes de SUV ont explosé, ce qui, évidemment, participe à la hausse des émissions moyennes de CO2 (un SUV étant moins efficient qu'une berline du segment équivalent).

Rappelons qu'en 2018, les SUV ont représenté 36 % des ventes en France sur la totalité du marché du neuf. Et la croissance ne semble pour le moment pas se tasser.