La quatre porte a droit aux trois niveaux de finition de la 5 portes Diesel, avec une richesse d’équipement bien au-dessus de la moyenne pour les trois niveaux proposés. Tous profitent d’une sécurité passive soignée, ce qui vaut à la Mazda 3 les cinq étoiles aux essais Euro NCAP, avec notemment une excellente note pour la protection des occupants à l’avant.


Essai – Mazda 3  4 portes : espèce rare

Ici, pas de version de base dépouillée puisque dès le premier niveau Elégance, le client a droit à l’i-Stop, au système de navigation avec écran couleur tactile TFT 7'' et interface HMI avec molette de commande, à la climatisation automatique bizone, au régulateur/limiteur de vitesse, aux rétroviseurs extérieurs chauffants rabattables électriquement, à la radio CD/MP3 à 6 HP et 2 ports USB avec commandes au volant pour l’audio et le Bluetooth, à l’ordinateur de bord, aux 4 vitres électriques avec commande à impulsion pour le conducteur, aux sièges AV chauffants, à la banquette rabattable 60/40, aux antibrouillards AV, au contrôle de pression des pneus et à l’allumage automatique des feux. Sans compter les aides à la conduite comme celle au freinage intelligent en mode urbain (qui freine automatiquement le véhicule afin d'éviter les collisions par l'avant ou d'en réduire la gravité dans une plage de vitesse comprise entre 4 et 30 km/h), le système d'alerte de véhicules en approche (RVM) qui détecte les véhicules situés à l'arrière dans les angles morts, l’assistance au démarrage en côte, à l’aide au stationnement arrière, etc.


Pour 1 800 € de plus, le niveau médian Dynamique qui a amplement notre faveur comprend de série l’affichage tête haute (une première dans ce segment), un bon système audio BOSE à 9 haut-parleurs, l’aide au stationnement avant, des jantes 18'' (avec de bons pneus…), des phares bi-Xénon, des feux de jour à Led, l’aide au stationnement avant, et quelques chromes en plus que l’Elégance.


Avec le niveau Sélection qui illustre cet essai, facturé quand même 3 400 € de plus que le Dynamique, on accède à l’avertisseur de changement de file, à la gestion automatique des feux de route, au système de phares directionnels adaptatifs, à la sellerie en cuir noir, au siège conducteur à réglages électriques, au régulateur de vitesse adaptatif à capteur radar (MRCC) opérationnel dès 30 km/h, avec avertisseur d’obstacle frontal et aide au freinage intelligent.

Le rapport prix/équipement est en définitive bon pour la finition médiane Dynamique, et correct pour les deux autres niveaux proposés. La liste des options se limite à la peinture métallisée (500 €, sauf pour le rouge « Soul Red » facturé 650 €), à la sellerie cuir blanc (150 €) en remplacement du noir (sur Sélection).


Cockpit identique à la 5 portes


Essai – Mazda 3  4 portes : espèce rare

Dans l’habitacle, rien ne change par rapport à la 5 portes. La finition est bonne, pas encore tout à fait au niveau de l’A3 ou la CLA, mais indéniablement au dessus d’une Astra ou d’une Jetta. C’est un brin triste, le noir domine. La planche de bord d’inspiration BMW s’orne d’un grand écran de navigation façon tablette comme sur la CLA (non rétractable, et tactile uniquement à l’arrêt) de 7 pouces sur toutes les versions, et la console de jolies molettes cerclées de chrome, y compris à la droite du classique frein à main pour l’intuitive commande rotative (HMi) qui permet de piloter les fonctions d’infodivertissement ou la navigation bien plus facilement qu’un écran tactile en roulant…


Le combiné des instruments offre la place centrale au compte-tours, le tachymètre numérique se contentant d’un cinquième du cercle. Sur la finition médiane et haute, la vitesse et au maximum deux autres données profitent d’un affichage tête haute monochrome. La position de conduite est excellente, les sièges élargis et abaissés par rapport à la précédente Mazda 3 offrent un bon maintien, même avec la sellerie en cuir de la finition Sélection.