De prime abord, l’Ampera impressionne, par son style. En effet, cette auto donne l’impression, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, d’être bien conçue et bien finie.


Pour son Ampera, Opel a développé un système de prolongateur d’autonomie. L’Ampera peut ainsi couvrir entre 40 et 80 kilomètres avec une seule charge de batterie, ce qui doit être suffisant dans la plupart des déplacements sachant qu’environ 80% des conducteurs (allemands) parcourent moins de 50 km par jour, et que le trajet moyen en Europe représente moins de 60 km.


Si la batterie atteint son niveau minimum de charge, une unité auxiliaire – un petit moteur essence avec un générateur – se met automatiquement en route et apporte à l’Opel Ampera un supplément d’autonomie de 500 kilomètres. Ce système de propulsion original permet à l’Ampera de continuer à se déplacer jusqu’à ce qu’elle puisse être rechargée à nouveau. Voilà la réponse d’Opel (mais aussi de Chevrolet puisque, rappelons-le, l’Ampera est dérivée de la Volt déjà commercialisée aux Etats-Unis) au classique problème de la limitation d’autonomie souvent associé aux véhicules électriques. Du coup, Opel annonce que l’Ampera, au sein d’un foyer, constituer la voiture principale, comprenez unique.


Au cœur de l’Ampera se trouvent un moteur électrique principal de 111 kW/150 ch, une batterie de 16 kWh et un générateur électrique de 54 kW/72 ch. Le moteur et le générateur électriques démarrent automatiquement quand la batterie atteint son minimum de charge. La puissance est transmise aux roues avant par un train épicycloïdal comprenant une couronne, un planétaire et un porte satellite. Le système de propulsion est conçu de telle sorte que, même en mode électrique pur, il puisse assurer la pleine accélération et la vitesse maxi. Le générateur peut produire assez de puissance supplémentaire pour conserver les mêmes performances, même avec une batterie déchargée. Le moteur électrique principal (150 ch) est toujours en prise.


Opel ne communique pas encore de données chiffrées concernant la consommation même si elles s’annoncent prometteuses… En terme de performances, la vitesse de pointe devrait atteindre 160 km/h alors que le 0 à 100 km/h serait réalisé en 9 secondes. C’est justement au chapitre des accélérations et des reprises, que l’Opel Ampera semble, à première vue, un peu juste. Ce que François Chapus avait déjà constaté précédemment.


Il faudra encore attendre la fin de l’été et les premiers essais officiels pour connaître toutes les caractéristiques techniques de l’Ampera. De même que ses tarifs. Lesquels devraient débuter autour de 44 500 euros, soit plus que prévu. La commercialisation est en revanche déjà annoncée pour le mois de novembre 2011.