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Enquête - Ces raisons d'être fiers de l'automobile française

Face aux mauvaises nouvelles qui s'accumulent sur le front automobile, nous avons eu cette semaine envie de montrer ce qui fonctionne bien pour le secteur à l'échelle de l'Hexagone. Et vous allez voir que les motifs de satisfaction restent nombreux.

Enquête - Ces raisons d'être fiers de l'automobile française

Et si nous cessions l’autoflagellation ? Certes, il serait tentant d’évoquer ici, pêle-mêle, la lente dégradation de l’outil industriel français, le déploiement des voitures radars banalisées, le prix de l’essence qui s’envole, la crise des semi-conducteurs, les limitations de vitesse à 30 km/h, ou bien encore la panne actuelle du marché automobile (liste non exhaustive, loin s’en faut).

Pourtant, plutôt que d’ajouter à ce climat bien morose, nous avons choisi cette semaine de prendre le contrepied de notre propre flux d’actualité pour vous donner quelques nouvelles encourageantes en provenance de l’automobile française, avec des constructeurs qui représentent 28% du marché européen des véhicules légers.

Tout en restant parfaitement lucides sur les immenses difficultés qui restent à surmonter pour l’industrie auto tricolore, notamment dans la perspective du plan d’investissement France 2030 présenté par Emmanuel Macron cette semaine, on peut tout de même se féliciter de plusieurs choses.

Retenez ainsi que…

…la Renault Zoé fait référence sur le marché électrique en Europe…

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La citadine électrique s’est écoulée à plus de 84 000 exemplaires sur le Vieux continent en 2020, s’offrant au passage le luxe d’être le modèle zéro émission le plus vendu en Allemagne (comme en France).

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Même si la concurrence s’est depuis étoffée, celle-ci reste la troisième voiture électrique la plus prisée en Europe sur les huit premiers mois de l’année 2021 (après les Tesla Model 3 et VW ID.3), avec plus de 38 000 unités immatriculées.

En France, où elle figure dans le Top 20 des ventes pour la période de janvier à septembre (plus de 15 000 unités écoulées), elle n’est devancée dans la catégorie des électriques que par la Tesla Model 3, qui suscite cette année un engouement assez exceptionnel. Une belle réussite, donc.

 

…et prépare le terrain à une très prometteuse R5.

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Dévoilé en début d’année, le concept-car Renault 5 Prototype symbolise à lui seul la Renaulution menée par Luca de Meo. La bonne nouvelle est que ce modèle connaîtra un prolongement en série au premier semestre 2024.

Fabriquée à ElectriCity, un pôle industriel dédié à l'électrique que Renault déploie dans le nord de la France (sites de Douai, Maubeuge et Ruitz), l’auto devrait disposer d’un bloc de 136 ch, d’une autonomie de 400 km (valeur suffisante un véhicule de cette catégorie), et devrait s’afficher à partir de 20 000 €. Si les contraintes de la production en série ne dénaturent pas l’intention originelle, tous les ingrédients d’un succès futur semblent donc réunis.

 

…DS est de plus en plus crédible dans le haut de gamme

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Et si DS devenait une alternative crédible dans le premium ? Les impressions de la presse, à commencer par Caradisiac, sont unanimes : la nouvelle DS4 est une réussite, tant en termes de qualité de présentation que de confort et d’agrément de conduite (et quelle ligne, les amis !).

Détail qui n’en pas un, l'auto est fabriquée en Allemagne, à l’usine Opel de Russelsheim. Cette voiture matérialise bien la progression constante de la marque depuis le lancement de la première DS3 en 2010. Et s’il est encore trop tôt pour connaître l’accueil que lui réserve la clientèle, on ne nourrit pas trop d’inquiétudes à ce sujet.

Relevons au passage que le DS7 Crossback s’est écoulé à plus de 16 000 exemplaires en Europe sur les huit premiers mois de l’année, soit à peu près la moitié des ventes de concurrents directs tels que les Audi Q5 ou Mercedes GLC. C’est très correct pour une marque encore en devenir, et laisse augurer de beaux lendemains pour la DS4, sur ce segment des compactes qui est aussi l’un des plus dynamiques.

 

… nos équipementiers font référence dans le monde

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Valeo se présente comme l’une des grandes réussites industrielles du secteur auto en France. Travaillant avec la totalité des constructeurs dans le monde, ainsi qu’avec de nouveaux entrants dans le secteur de la mobilité, il exerce notamment son activité dans les capteurs en tous genres, lesquels permettent d’améliorer les capacités des voitures en termes d’agrément et de sécurité.

Valeo est aussi le premier déposant français de brevets dans le monde, tous secteurs confondus, en vertu d’énormes efforts en matière de Recherche & Développement (1,66 milliards d’investissements l’an dernier), secteur qui mobilise 20 000 de ses ingénieurs (sur 110 000 collaborateurs), répartis dans 63 centres à travers la planète.

L’entreprise est actuellement particulièrement mobilisée sur les moteurs pour voitures électriques (via une coentreprise créée avec l’Allemand Siemens en 2016), ainsi que sur les systèmes d’électrification 48V susceptibles d’équiper aussi bien de petits quadricycles urbaines que des vélos ou 3 roues. Autres chantiers, la conduite automatisée (via notamment le LiDAR Scala), le rendement des systèmes de climatisation, ou bien encore les systèmes d’assainissement de l’air.

« Notre prévision, c’est que les tâches de conduite telles que nous les connaissons nous apparaîtront dans 15 à 20 ans aussi incongrues que l’utilisation d’un starter aujourd’hui. », expliquait un des dirigeants de Valeo à Caradisiac lors d’une interview en 2017. Bref, une entreprise pour laquelle demain est aujourd’hui.

Dans le même secteur, citons aussi Faurecia (39 centres de R&D, 114 000 collaborateurs dans 35 pays, 14,7 milliards de CA en 2020) et Plastic Omnium (25 centres de R&D, 31 000 employés…), autres équipementiers tricolores qui font référence. Malgré les difficultés conjoncturelles dues à la pénurie de semi-conducteurs, ces deux entreprises font partie des plus performantes dans leurs domaines.

 

…le projet d’ « Airbus des batteries » avance bien

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Le projet d’« Airbus de la batterie électrique » suit son cours, et on a récemment eu la bonne surprise d’apprendre que le géant Mercedes, qui aura une gamme 100% électrique à l’horizon 2030, allait y rejoindre les groupes Stellantis et TotalEnergies (qui y est représenté par sa filiale Saft).

Ce consortium, qui vise le rôle de leader européen du marché des batteries, dispose pour le moment d’un centre de R&D et d’installations d’essais en Nouvelle-Aquitaine. Un déploiement plus large est prévu dans les prochaines années, au-delà de nos frontières.

Certes, on ne peut que regretter que Renault se fasse encore tirer l’oreille pour intégrer ACC, alors même que les pouvoirs publics avaient conditionné les aides octroyées en 2020 à la participation du Losange à cette coentreprise. Mais Billancourt a d’autres ambitions, qui passent notamment par le déploiement de son pôle électrique dans les Hauts-de-France (voir plus haut).

Quoi qu’il en soit, il faut maintenant souhaiter la pleine réussite à ces deux projets distincts, qui s’inscrivent aussi dans l’objectif présidentiel de produire 2 millions de véhicules (électrifiés) par an en France à l’horizon 2030 (contre 1,3 million en 2020). Pour atteindre ce chiffre, les constructeurs n’auront d’autre choix que de procéder à certaines relocalisations.

 

…la France est le deuxième pays européen le mieux doté en matière de bornes électriques

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Ce n’est pas forcément intuitif, mais force est de constater que le déploiement des bornes électriques progresse dans l’Hexagone. Selon une récente évaluation de l’Association Européenne des Constructeurs Automobiles (ACEA), la France est le deuxième pays d’Europe le mieux doté en matière de bornes électriques : sur les 224 000 points de charge déployés dans l’UE, près de 30% se trouvent en Hollande, 20,4% en France et 19,9% en Allemagne.

Même si l’entretien de nombre de bornes laisse à désirer, même si le bilan est moins flamboyant si l’on rapporte le nombre de bornes par kilomètre de route (4 bornes aux 100 km en France, contre 47 aux Pays-Bas), et même si l’on finira l’année loin de l’objectif de 100 000 bornes proclamé en octobre 2020, le fait est qu’une dynamique est bel et bien lancée dans le pays. Il va juste falloir accélérer un peu les choses…

 

…les automobilistes français ont beaucoup progressé ces dernières années

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Et si, pour une fois, on cessait de taper sur la tête des automobilistes ? Rappelons pour commencer que ceux-ci sont déjà bien en train d’opérer leur (coûteuse) révolution « verte » : le modèles rechargeables ont représenté plus de 16% des immatriculations sur les 9 premiers mois de l’année, contre 9% à la même époque un an plus tôt.

Mieux : d’après le dernier rapport de l’ACEA, la France est l’un des pays d’Europe où la moyenne d’émissions de CO2 des voitures neuves est l’un des plus bas d’Europe (98,5 g/km pour les voitures neuves immatriculées en 2020, contre 113,6 g/km en Allemagne, par exemple).

D’autre part, ils se montrent toujours plus prudents sur la route, ainsi qu’en atteste la baisse continue du nombre de victimes. Entre 2010 et 2020, le nombre d’accidents a baissé de 17% et celui de morts de 19%. Enfin, ils n’ont plus rien de « foufous » sur la route : comme l’avait montré notre baromètre des vitesses, nous roulons en moyenne à 120 km/h sur autoroute, et à 80 km/h sur les routes limitées à 90 km/h. Presque exemplaires, donc !

 

On aurait aussi pu vous parler de l’usine Toyota d’Onnaing (Nord) qui prouve que l’on peut encore assembler des voitures de façon compétitive chez nous, du réseau autoroutier qui est de loin le meilleur d’Europe, de Bugatti (capitaux allemands, mais assemblage en France), de la convaincante montée en gamme de Peugeot, des performances de Michelin (leader mondial du pneumatique selon le classement Brand Finance), ou bien encore de l’étonnant succès de la Citroën Ami. Sans oublier Alpine, qui s’apprête à faire son retour sous les couleurs de la gendarmerie. Tout n'est pas parfait, bien loin s'en faut, mais il n'est parfois pas interdit d'insister sur le bon côté des choses.

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