Réduire ses émissions est une activité à la mode, lucrative pour les constructeurs et porteuse de popularité pour les politiques. Mais pour cela, encore faut-il mettre en places de politiques de mobilités alternatives efficaces. L'Index Copenhagenize se penche sur la question.


Quelles sont les villes où il est le plus aisé de troquer sa voiture contre un deux roues ? C'est ce que l'Index Copenhagenize s'est donné pour objectif de déterminer. Pour cela, une série de critères a été mise en place. Elle prend ainsi en compte des notions telles que les infrastructures (parkings à vélo, pistes cyclables, etc.), les systèmes de location de vélos, la sécurité, les politiques locales de promotion du vélo, la manière dont la pratique du deux-roues est perçue par les autres usagers ou encore l'augmentation du trafic des vélos depuis 2006.


Aussi étonnant que cela puisse paraître, Paris se place plutôt bien et arrive 7ème après Amsterdam (54 points), Copenhague (52 points), Barcelone (45 points), Tokyo (41 points), Berlin (41 points) et Munich (40 points). La capitale française s'en sort donc bien, et ce majoritairement grâce à son programme Vélib. Pour les auteurs, Paris pourrait augmenter sa note en mettant l'accent sur de véritables infrastructures adaptées, qui permettraient notamment de séparer physiquement les cyclistes des véhicules à moteur plutôt que de matérialiser simplement les pistes cyclables par des bandes peintes. La mise en place d'un péage urbain, actuellement à l'étude, pourrait sans doute également lui faire gagner un certain nombre de points.