La très haute ligne de caisse droite et carrée et les portière à l'aspect massif donnent une impression de robustesse à l'ensemble. Le coffre surélevé et les meurtrières en guise de vitres laissent à peine filtrer la lumière du jour. A ne pas mettre entre les mains de paranoïaques du créneau. En plus d’un réglage automatique des rétros pendant la manœuvre, une caméra de recul serait la bienvenue.

Ces dimensions extérieures généreuses se répercutent dans l'habitacle avec des cotes intérieures impressionnantes pour la catégorie. 5 passagers effectueront aisément un trajet Paris-Marseille.

Essai - Chrysler 300C : le revival d'un Muscle Car

Si l’aspect extérieur est démesuré, l’intérieur est un peu moins glamour. Certes Chrysler a fait de gros efforts depuis le PT Cruiser, mais on aurait imaginé un peu plus de matériaux nobles à l’intérieur. Le plastique, très, voire trop présent sur la planche de bord vient gâcher l’esprit haut de gamme. Les poignées de portes, le volant et le pommeau du sélecteur de vitesses reçoivent tout de même des inserts en alu. Un bon point, pour le compteur et l’horloge, chromés façon US Air force. Les sièges, en cuir partiel, et chauffants à l’avant, viennent préserver les lombaires d’une suspension trop souple. Les rangements sont assez bien agencés. On peut facilement placer son téléphone, ses papiers et son détecteur antiradar sous l’accoudoir et le long des portières, en dépit d’une boîte à gant quasi-inexistante.

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Enfin, on déplore l’accès au coffre pénalisé par un seuil de chargement assez haut et un volume amoindri. Sa capacité, de 504 litres, équivaut néanmoins à celle des 4 allemandes de prestige (A8, Série 7, Classe S et Phaeton) ou à celle de la 607.

Malgré cette kyrielle de petites imperfections, l’habitacle de cette 300C est plutôt bien fini, ce qui est très rare pour une américaine. L’assemblage n’a plus grand chose a envier aux modèles d’outre-rhin.