SL 350 : 272 ch.

Si les améliorations esthétique de la Mercedes SL paraissent légères, la réelle nouveauté se situe sous le capot.

Essai - Mercedes Classe SL : 50 ans de savoir-faire

Pour conserver une longueur d'avance sur la Porsche 911 cabriolet , le groupe Mercedes à jugé nécessaire de gonfler ses motorisations.

Ainsi le vieux V6 3.7 cède sa place au nouveau V6 3.5 sous le capot de la SL 350. Il développe une puissance de 272 ch. pour un couple de 350 Nm et abat le 0 à 100 km/h en tout juste 6,6 secondes. Pas mal pour une entrée de gamme !

Pour obtenir ces performances et surtout réduire la consommation de près d'un litre (10,3L/100km), par rapport à l'ancienne version, les ingénieurs de Mercedes ont mis en place une distribution à 4 soupapes par cylindre.

Une fois démarré, le V6 ronronne sans complexe. Les développeurs ont fait des efforts sur la sonorité qui se veut plus sportive. Et cette évolution n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd. Car dans les tours, le son qui s'échappe des deux silencieux chromés est une invitation à la débauche.

La transmission 7G-Tronic qui accompagne notre V6 adopte pour l'occasion un mode Sport inédit (option). En véritable bijou technologique, cette boîte automatique à 7 rapports permet de resserrer les écarts de régime et utilise la technique de rétrogradage multiple lorsque l'on décide de forcer la cadence. Inutile de vous préciser qu'à plusieurs reprises, nous avons monté le rythme. Et la 7G-TRONIC permet des reprises surprenantes. Seuls les rétrogradages nous ont paru moins fluides. Dans sa version Sport, le client disposera de deux palettes pour imiter les pilotes de rallyes et surtout optimiser le passage des rapports.

SL 500 : 388 ch.

Le SL 500 reçoit pour sa part le nouveau V8 5.5 issu de la Classe S. D'une puissance de 388 ch., il dépasse aisément la puissance de l'ancien V8 5.0 de 306 ch. tout de même. Pour se faire la culasse du moteur a été entièrement repensée pour pouvoir augmenter le couple et la puissance. Le 8 cylindres en V développe ainsi un couple maximum de 530 Nm et des accélérations de 0 à 100 km/h en 5,4 secondes. Cette version est également proposée avec la transmission 7G-Tronic.

SL 600 : 517 ch.

Essai - Mercedes Classe SL : 50 ans de savoir-faire

Et comme dessert pour cet essai, nous nous sommes installés au volant du SL 600. Le V12 bi-turbo de 6.0 voit sa puissance grimper à 517 ch. Il tire sa puissance de deux turbocompresseurs montés sur l’échappement associés à un "inter-refroidissement". Conjugués aux dernières avancées technologiques ils permettent d’obtenir une réactivité optimale et un couple élevé à bas régime.

Tout simplement ahurissant. Le couple maxi disponible est de 830 Nm. Du coup les performances du SL 600 sont équivalentes à celles de la Porsche 911. Le 0 à 100 km/h étant abattu en 4,5 secondes. Autant dire qu'à son volant, la plus grande prudence est recommandée. En marche, le râle du V12 fait sentir à son propriétaire que les 517 chevaux sont disponibles à la moindre pression.

Les accélérations comme les reprises sont époustouflantes et le V12 donne du répondant sur toutes les plages de régime. Rappelons que la vitesse maxi est bridée électroniquement à 250 km/h.

Essai - Mercedes Classe SL : 50 ans de savoir-faire

La boite auto 5 rapports qui l'accompagne gère efficacement la transmission de la puissance aux roues arrière. Il faut toutefois se méfier de la bête car une fois le pied au plancher on se laisse facilement griser par sa virilité. Dans les tours, la mélodie qui s'échappe de la double sortie annonce aux automobilistes qu'il est temps de se ranger sur la droite. Le seul reproche à émettre serait la consommation (14,3L/100km en consommation mixte) capable de monter à des quantités astronomiques si l'on a le pied lourd.