Essai - Cadillac XLR : le rêve européen

Entre l’accès et démarrage sans clé (télécommande Bvlgari dans la poche), l’affichage tête haute (dans le pare-brise) -même si la vision plus rapprochée des infos apparaît moins naturelle qu’à bord de la Corvette, les sièges ventilés à air prérefroidi (et évidemment électriques), le régulateur de vitesse adaptatif à radar (2 500 € sur une SL 500), le contrôle de la pression des pneus, le système de navigation à DVD avec écran de 6,5 pouces à commande tactile (ou vocale) ou le système audio à changeur 6 CD et 9 HP Bose (qui ne vaut pas l’installation de la Lexus), la XLR en offre pour son argent.

Essai - Cadillac XLR : le rêve européen

A près de 95 000 €, on peut regretter une finition intérieure inégale. En cause, la qualité de certains matériaux (boutonnerie, plastique dur et vite souillé de la base des sièges ou autour de la colonne de direction). Pire, le haut de la console centrale ("à décor métallique" à peine digne d’une Vectra) affleure de deux millimètres par rapport à la planche de bord. Ce détail parmi d’autres témoigne plus d’erreurs de conception que d’un défaut d’assemblage.

L’instrumentation de bord plutôt anodine signé du bijoutier italien Bvlgaria, les aérateurs latéraux spécifiques, le cuir (bof) piqué sellier ou les quelques appliques d ‘eucalyptus ne suffisent pas à rehausser le niveau et à créer une ambiance chaleureuse ou de luxe raffiné.

Le nouveau réseau mis place par Cadillac France, filiale de Cadillac Europe (importateur indépendant du groupe GM) ne dispose pour l’instant que de onze concessions (triées sur le volet). Il en comprendra entre 20 et 25 d’ici 2007, un nombre suffisant pour couvrir le territoire pour la vente comme pour l’entretien. Même en cas de pépins avec un service d’assistance efficient. Comme la garantie, il court sur trois ans.