Allier confort à toute épreuve et précision de guidage sur n'importe quel revêtement est un véritable casse-tête pour les gens qui sont à l'origine du développement des automobiles. Le travail est notamment porté sur les suspensions et sur une sportive, ces organes demandent une attention particulière tant le comportement peut être radicalement différent selon les réglages. Chez Ford, la nouvelle Mustang est synonyme de gros changement puisque le train arrière rigide est abandonné au profit de suspensions indépendantes qui font évoluer la Mustang vers plus de dynamisme.


Le problème est maintenant différent : la pony car est carrément inconfortable pour peu que la route soit dégradée, si l'on lit la plupart des essais déjà publiés. Ainsi, avant de lancer la Mustang en Europe (pour le début de l'été prochain), Ford serait en train de travailler sur le confort, critère important pour les acheteurs européens (bien plus que pour les Américains). Raj Nair, le chef ingénieur de la nouvelle Mustang, admet qu'il reste du travail à effectuer pour améliorer le confort, même si cela n'est pas sans risque pour le comportement : « dès que nous touchons aux basses vitesses (réglage qui joue sur la sensibilité aux petits chocs pour une suspension), nous risquons de dégrader le comportement. Toutefois, nous allons démarrer les tests et il reste des choses à faire ».


Rappelons qu'aux Etats-Unis, la Mustang s'affiche de 23 000 à 32 000 dollars (hors taxes) et proposer tout un tas d'options pour les trains roulants et le châssis, comme le choix du rapport de pont (le TORSEN étant une option uniquement sur la V8 GT).