Rarement on aura connu une ambiance aussi délétère en Formule 1. La faute à un couple ombrageux Dennis-Alonso avec un Hamilton en mouche du coche, Mercedes, lui, ayant perdu pied depuis longtemps dans cette brouille familiale, se demandant encore comme il a pu se retrouver coiffé du bonnet d’âne alors que la couronne mondiale ne pouvait pas lui échapper cette année.

En coulisse, et alors que les lampions sont refroidis depuis un moment, la guerre fratricide continue de faire rage sur le thème de la libération du soldat Alonso. Que Dennis ne facilitera pas, quitte à prendre sa future saison 2008 en otage.

Formule 1: Alonso et Dennis règlent toujours leurs comptes

Car dans les détails du contrat liant les deux parties qui se regardent en chiens de faïence, s’il est bien une clause libératoire, elle induit que la nouvelle destination ne saurait porter le sceau d’une écurie officielle. Exit, donc, les constructeurs. D’où les plans les plus fous qui s’échafaudent pour l’heure dans les coulisses du landernau.

Qui a le statut d’une écurie privée ? Oublions une aventure Prodrive toujours dans les limbes et encore trop proche de Woking pour apaiser le feu de la discorde. En revanche, une idée d’un échange avec Rosberg pour le baquet d’une Williams badgé Lexus a germé. Pour l’instant, du côté du pilote espagnol, cette option n’a pas été reprise. On préférerait, en effet, entrer par la petite porte Red Bull pour accéder à la grande Scuderia.

Formule 1: Alonso et Dennis règlent toujours leurs comptes

Partant de ce schéma, Ross Brawn reviendrait aux affaires et Ferrari accentuerait ses efforts à l’égard du taureau rouge vitaminé pour mieux y avancer masqué. Dennis, qui flaire la combine, freine des quatre fers et ergote pour mieux gêner celui qu’il considère sans doute comme son Judas. Et qu’il s’amuserait bien de l’obliger à rester à la maison l’année prochaine.

Reste que cette triste conjoncture affole le milieu. Tout le monde est dans les starting-blocks pour sauter sur le pilote Alonso. Jusqu’à considérer ses propres effectifs comme de la quantité négligeable. Ainsi, Nick Fry s’est senti obliger d’assurer qu’il déplacerait Barrichello chez Aguri sans sourciller si le double Champion du monde pensait à Honda. Quelle ambiance !