Star montante il y a peu, Nico Rosberg a eu l'amertume de constater combien les choses évoluaient vite en Formule 1. Certes, personne ne doute encore sérieusement que le fils de Keke soit un véritable espoir du plateau, mais sa modeste saison 2008 est du genre à se rapprocher d'une stagnation. Or, dans ce milieu, qui n'avance pas, recule.
Son podium de Singapour a tout juste rappelé celui de l'Australie sans tout à fait sauver les apparences et il ne faudra pas réitérer un tel exercice qui a vu les pilotes de sa génération éclater, avec un Lewis Hamilton Champion du Monde et un Robert Kubica révélé. Certes, la Williams n'est ni une McLaren et encore moins une BMW. Justement, le Finlandais évoluant sous licence allemande prévient son employeur que sa loyauté envers lui a atteint sa limite:

« Si Williams n'est pas au rendez vous l'année prochaine, je devrais penser à piloter ailleurs » annonce Nico. « Je dois aussi penser à ma propre carrière. Il y a d'autres options pour moi mais si j'attends trop longtemps, les portes se fermeront vite. » Un message tout autant à l'adresse de la motivation de Grove qu'à la patience des autres équipes.














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