Avant de s'installer à bord du Z4 on peut constater que l'évolution voulue par BMW ne concerne pas seulement le style du roadster : ses mensurations ont été également modifiées. Ainsi, l'empattement du Z4 est allongé de 5 cm par rapport à celui du Z3. Les cotes extérieures ont également progressé, en longueur (+ 4 cm : 4,09 m) comme en largeur (+ 4 cm : 1,78 m). En revanche, la hauteur des deux modèles est identique (1,30 m). Ces modifications n'entraînent pas un changement radical au niveau de cotes d'habitabilité qui restent à peu de choses près les mêmes. Et puis, surprise, malgré des dimensions plus imposantes, le Z4 dispose d'un meilleur coefficient de pénétration dans l'air que son prédécesseur (CX de 0,35 au lieu de 0,42), dû à la finesse aérodynamique de sa carrosserie.

Pour s'installer à bord, pas besoin d'un chausse-pied, on se glisse dans l'habitacle sans aucun problème. Installé très bas, la vue est plongeante sur le long capot. Les réglages en hauteur et profondeur du siège et du volant aident à trouver rapidement une position de conduite idéale, on se sent bientôt en osmose avec la voiture. En revanche, les sièges manquent de soutien latéral, ce qui est handicapant en conduite sportive.

Devant les yeux du conducteur, regroupés sous des visières tubes, se trouvent l'indicateur de vitesse et le compte-tours. Dans le cercle du compteur de vitesse se trouve l'affichage à cristaux liquides de l'ordinateur de bord, les jauges à essence et température d'eau étant quant à elles, regroupées au sein du compte-tours.

Une forte impression de sportivité

Essai - BMW Z4 2.5i 192 ch et 3.0i 231 ch : le style change, l'esprit reste

Le petit volant gainé de cuir et le court levier de vitesses concourent à augmenter l'impression de sportivité du modèle. Cette auto fait également la part belle au confort et au bien-être de ses passagers puisque la climatisation et la radio CD sont de série. Surtout, la capote souple est à commande électrique. Plus besoin de la manipuler en cas d'averse soudaine, une simple pression sur un bouton suffit pour qu'elle se mette en place en moins de dix secondes. Il lui faut à peu de chose près le même temps pour se replier dans le coffre. La partie avant faisant office de couvre-capote, il n'y a pas de manipulation supplémentaire à effectuer (plus besoin de bâche ni de couvercle de logement).

Autre bonne nouvelle : une fois replié en Z, ce toit souple - disposant d’une vraie lunette en verre avec système de dégivrage intégré - prend peu de place dans le coffre (20 dm3). Ce coffre affiche un gros volume de chargement de 240 dm3, soit 80 dm3 de plus quecelui du Z3.

Cette différence notable comblera d’aise les amoureux des voyages au long cours. Ceux-ci auront encore une raison de se réjouir, puisque le logement de capote (une fois celle-ci en place) peut, comme sur un cabriolet Série 3, se replier pour porter le volume de chargement à 260 dm3. Magique !

Essai - BMW Z4 2.5i 192 ch et 3.0i 231 ch : le style change, l'esprit reste

Restons sur le chapitre des voyages pour souligner le manque d’espaces de rangement au sein de l’habitacle, mis à part un logement de 10 litres (volume réduit à 8 litres en cas de montage d’un chargeur CD ou GPS) dans la cloison arrière entre les deux sièges. Il ne reste que la boîte à gants, dont le capot tape sur les tibias du passager en s’ouvrant, ou les bacs de contre-portes étroits et peu profonds pour transporter ses petites affaires.

C’est pourquoi BMW propose, en option (80 €/525 F), un “kit de rangement” composé de porte-boissons (conducteur et passager), filets de dossiers de siège… Il n’y a pas de quoi hurler au génie, d’autant que le constructeur munichois continue à être mesquin en proposant le filet anti-remous ou l’alarme antivol avec télécommande (tous deux indispensables sur ce type de voiture) en option…

Un habitacle sobre et bien fini

On est plus enthousiaste, en revanche, quant au traitement de l’habitacle, qui est très sobre et très bien fini. Sur le Z4 3.0i, le cuir Oregon des sièges côtoie l’aluminium brossé de la planche de bord. Sur la 2.5i, le cuir est en option, et ce modèle se contente d’une sellerie tissu et d’inserts décoratifs aspect “soie mate” du plus bel effet.

Sur le plan de la sécurité, BMW n’a pas fait les choses à moitié et l’ABS est bien évidemment de série, tout comme les quatre airbags (frontaux et latéraux), contrôle dynamique de stabilité (DSC), contrôle de freinage en courbe (CBC), Dynamic Driving Control (DDC) - que nous vous détaillerons dans le chapitre suivant - complètent l’offre. Enfin originalité du Z4, il dispose d’un système de contrôle de pression des pneus au tableau de bord.

Il est couplé avec une monte pneumatiques composée d’enveloppes Runflat.

Ils’agit de pneus équipés de flancs renforcés qui ne s’aplatissent jamais et permettent de rouler crevé ou fortement dégonflé à 80 km/h (jusqu’à 150km), ce qui explique l’absence de roue de secours dans le coffre du Z4.