Au Canada, la ville de Montréal se préoccupe de la pollution automobile : elle souhaite préserver l'environnement et la santé des habitants en améliorant la qualité de l'air et en diminuant les émissions de gaz à effet de serre. Une de ses mesures phares récentes est la suivante : un règlement sur la nuisance causée par la marche au ralenti inutile des véhicules, s'inscrivant dans le cadre du Plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise.

La ville de Montréal explique aux citoyens qu'il est important de couper le moteur de leur véhicule quand il est à l'arrêt. Afin d'éliminer la marche au ralenti inutile des véhicules tant auprès de la population montréalaise que de ses propres employés municipaux, elle offre par exemple des sessions de formation en guise de sensibilisation.

D'après Alan DeSousa, membre du comité exécutif, responsable du développement durable, du développement économique et de Montréal 2025, chaque petit geste compte en matière d'environnement : en évitant de laisser tourner inutilement le moteur de leur auto pendant 5 minutes par jour, les Montréalais contribueront à réduire les émissions de près de 67 000 tonnes de dioxyde de carbone superflues dans l'atmosphère. Il s'adresse aussi aux conducteurs du monde entier : il souligne que nous pouvons tous participer à notre échelle à la réduction des émissions de gaz à effet de serre simplement en coupant le contact de notre véhicule lorsque nous sommes arrêtés.

Une précision : à Montréal, les interdictions de la marche au ralenti des voitures cessent de s'appliquer quand la température extérieure est inférieure à -10 °C (le moteur d'un véhicule fonctionne pour activer le chauffage lorsqu'une personne est à l'intérieur du véhicule) ou quand il est nécessaire de dégivrer les vitres.

La marche au ralenti des voitures pointée du doigt

(Source : ville de Montréal Photo : Environnement Canada)