A son lancement la MiTo dispose de 2 motorisations. Un bloc essence suralimenté T-Jet de 155 ch et le nouveau diesel Mjt de 120 ch. D’autres motorisations feront leur apparition dans la gamme MiTo courant 2009. Des plus sobres avec les Mjt 90 ch et Mpi 78 ch à la plus radicale GTA 230 ch.

MJT 120 ch

Connu pour son appétit de moineau le nouveau Multijet développé par le groupe Fiat n’est pas la motorisation la plus adaptée au caractère de la MiTo. Sa faible disponibilité en bas contraint à jouer du levier pour s’extirper de la circulation. On se console avec des vibrations bien compensées et un taux d’émissions qui vous gratifiera d’un bonus de 200 €.

T-Jet 155 ch

A l’inverse, la motorisation essence suralimentée T-Jet de 155ch, satisfera les clients qui souhaitent un minimum de dynamisme. Le conducteur appréciera sa souplesse et sa sonorité travaillée (sans être envahissante) qui contribuent à un agrément général plutôt bon. Ce moteur est complété par une boîte mécanique à 6 rapports, douce à manier qui lui permet d’atteindre une V-max de 215 km/h et d’abattre le 0 à 100 km/h en 8 secondes.

Comportement

Alfa Romeo peut en tout cas justifier ses tarifs élevés par la présence, de série, du système DNA. Inspiré du Manettino de Ferrari, ce système gère en quelque sorte l’humeur de votre MiTo. Les trois modes : « D » pour dynamique, « N » pour normal et « A » pour All Weather (conditions difficiles), s’activent via la gâchette, située devant le levier de vitesses. La voiture répond d’une manière différente aux envies du conducteur et ce, par le biais de la direction, de la réponse du moteur (fonction overboost), de la sensibilité à l’accélérateur et de l’ESP.

Essai vidéo - Alfa Romeo MiTo : MiTomania

Pour l’avoir testé, il est vrai qu’en mode dynamique la différence est réellement perceptible. La MiTo devient plus incisive dans ses trajectoires et un peu plus joueuse grâce à un ESP plus tolérant. De quoi se procurer pas mal de sensations... Mais pas autant qu’au volant d’une Mini Cooper S qui se comporte plus comme un Kart. A l’écart des centres ville, l’italienne n’est pas un modèle de confort. La présence d’excellents sièges ne suffit pas à faire oublier les suspensions trop fermes. Cette Mito est sans aucun doute plus adaptée à la ville qu’aux grandes étendues.