L’Urban Cruiser Toyota embarque deux petites motorisations qui ont le mérite d’être toutes deux éco-friendly. En entrée de gamme, le SUV propose un 1.3 VVT-i de 101 ch tiré de la Yaris avec Stop & start. Non testé, ce bloc proposé uniquement en deux roues motrices, s’annonce avec une consommation mixte de 5,5 l/100 km et un niveaux de pollution en baisse : 129g de CO2/km. Niveau qui octroie un bonus écologique de 200 €.

En diesel, Toyota propose son D4-D de 90 ch, qui lui peut bénéficier d’une transmission intégrale. En terme d’agrément, le diesel prend logiquement le dessus grâce à son couple supérieur et ses reprises plus généreuse. L’Urban Cruiser se révèle vif à mener, voir plaisant pour une utilisation polyvalente. Le petit 4x4 s’accomode parfaitement des obstacles de la ville et nous a gratifié d’une conso modérée avec une moyenne de 6,2 l/100 km relevée en 4 roues motrices. On lui reprochera seulement sa trop grande présence en charge. L’Urban Cruiser diesel en transmission intégrale s’affiche comme le 4x4 le plus propre au monde, avec un taux de seulement 118 g de CO2/km. Il s’accommode logiquement d’un bonus de 700 €.

Essai - Toyota Urban Cruiser : Rav-4 de poche

2 ou 4 roues motrices

Comme la majorité des constructeurs aujourd’hui Toyota offre à sa clientèle, la possibilité de choisir entre deux transmissions. 2 ou 4 roues motrices. La transmission intégrale apporte, certes, un excédent de poids à l’Urban Cruiser, mais lui confère une motricité plus aboutie. Cette transmission n’a pas pour vocation le offroad, puisque pour limiter la consommation, la répartition du couple peut atteindre 100% à l’avant. Il est toujours possible de bloquer cette répartition à 50/50 (jusqu’à 40 km/h) si vous souhaitez grimper des montagnes. Mais à vos risques et périls, puisque il affiche une garde au sol plus réduite que la version 2 roues motrices.

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Compte tenu de son format réduit, l’Urban Cruiser se faufile en ville avec autant d’aisance qu’une Smart. Dommage que son pare-brise n’offre pas la même visibilité. Mais quand l’horizon se dégage, le petit 4x4 affirme une tenue de route saine et sécuritaire. On n’ira pas jusqu’à dire que l’Urban Cruiser a un caractère sportif, mais sa maniabilité et sa motricité, le placent parmi les concurrentes de choix. Sa garde au sol plus importante qu’un Kia Soul ou qu’un C3 Picasso lui apporte un léger roulis. Mais rien de nauséeux en soi, puisque les suspensions plutôt fermes pallient les transferts de masses. Le confort aurait pu être encore plus pointu si l’assise des sièges n’était pas aussi ferme.