Si Carlos Sainz est sans conteste l’un des plus grands prétendants à la victoire de l’édition 2011 du Dakar, le double Champion du Monde WRC aborde cette épreuve avec une grande modestie.


Le Dakar est réputé pour être l’une des épreuves les plus difficiles parmi les sports mécaniques. Néanmoins, cela n’a pas empêché Carlos Sainz de remporter la victoire en 2010 à bord du Volkswagen Race Touareg 2. Au volant du nouveau Race Touareg 3 pour l’édition 2011, l’Espagnol n’ose encore aucun pronostic, tant le Dakar est incertain et difficile.

« En comparaison aux spéciales africaines, la variété des terrains de l’Amérique du Sud m’a impressionné davantage », avoue le pilote Volkswagen. « Nous aurons du mal pour savoir à quoi à nous attendre cette année, n’ayant eu que de légers détails de la part des organisateurs. Après ma carrière en WRC, s’il y a une leçon à retenir des rallyes du désert, c’est celle-ci : rester modeste. »

Mais Carlos Sainz redoute avant tout le sable qui est sans aucun doute le plus gros piège du Dakar. « Le sable des rallyes-raids a représenté le plus gros changement pour moi, car j’avais roulé auparavant sur des dizaines de milliers de kilomètres de terre. Vous devez chaque jour sentir et lire parfaitement le sable et affronter les dunes avec respect. »

Même avec une solide expérience et une attention de tous les instants, un problème peut survenir à tout moment. « De plus, chaque pilote a besoin d’un peu de chance », ajoute Carlos Sainz. « Même Nasser Al-Attiyah et Stéphane Peterhansel, qui sont selon moi les meilleurs pilotes sur sable, se sont enlisés au Dakar 2010. La chance ou la malchance se joue selon votre choix de rouler un petit peu plus à gauche ou à droite. Personne ne sait ce qu’il y a derrière les dunes. Vous ne pouvez pas voir à travers le sable. »



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Sainz reste modeste avant le Dakar