L'hybridation voire le tout électrique est en train de se démocratiser sur nos autos, c'est un fait. Nous ne débattrons ici de l'impact environnemental du changement d'identité du parc automobile et de sa légitimité (gestion des batteries par exemple...), ce n'est pas le but.

Je veux attirer votre attention sur ce que cela impliquera dans ce segment dont nous sommes absolument friands, les sportives !

Est-ce que l'on prendra le même plaisir à conduire une sportive électrique qu'avec sa grande aînée équipée du traditionnel moteur à explosion ?

Niveau performances, on ne devrait pas avoir à se plaindre. La question en fait est de savoir si cette sensation de plaisir que l'on a, disons en cravachant une Integra Type-R par exemple dans la zone rouge, est intrinsèquement liée à la sonorité et au caractère démoniaque de son bloc Vtec.

Prenons un autre exemple, les 24 heures du Mans. Ceux qui ont assisté au millésimé 1991 se rappellent sans doute l'incroyable symphonie du quadri-rotor Mazda. Mais là, c'est une affaire de goût. On se rappellera aussi le «bruit» généré par les Panoz GTR-1 quelques années plus tard...

Plus proche de nous, prenons deux exemples qui ont traversé les âges: la Corvette et la 911. Ces sonorités que travaillent de plus en plus les ingénieurs sont clairement mises en valeur, et sont porteuses de l'identité de la marque.

Est-ce qu'un test comparatif entre une 'Vette et une 911 sur batteries sera passionnant ? Est-ce que souder la pédale d'accélérateur d'une Tesla peut générer ce même sourire béat provoqué par les montées en régime somptueuses d'un bon V6 (italien, japonais, je vous laisse choisir...) ?

Sportivité rime-t-elle avec électricité ?

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