En juin dernier l'UE avait bien adopté les 95 grammes de CO2 moyens pour 2020. Mais depuis, sous pression des constructeurs allemands, bien appuyés par la chancelière Angela Merkel, les choses n'ont pas évolué et ont même régressé puisque la décision a finalement été mise en attente et reportée à « une date indéterminée ». Le vote aurait finalement dû être voté début octobre, mais une nouvelle fois, sous la pression des Allemands, un report est décidé.


L'histoire commence à être quelque peu rocambolesque, mais selon les dernières informations, elle pourrait bien trouver son issue le 14 octobre prochain, si celle-ci n'est pas une nouvelle fois repoussée. Les Allemands réclament pour leur part que la loi impose 80 % des 95 grammes en 2020 pour augmenter progressivement à 100 % en 2024. On rappelle qu'actuellement, la moyenne des émissions de CO2 est de 130 g/km pour les constructeurs automobiles (une moyenne calculée en fonction des émissions de chaque véhicule, pondérées par leurs ventes).


Et nous ne parlons ici que du CO2, qui on le rappelle, n'est pas un polluant direct. Imaginez alors si l'Europe devait se mettre d'accord sur les émissions de NOx et autres polluants souvent moins considérés dans le monde automobile. Nous aurions là affaire à un combat sans fin.