Essai vidéo -  BMW Coupé Série 6 : folie des grandeurs ou vraie GT ?

Les dessous du coupé proviennent de la récente Série 5 qui elle même a repris ceux de la Série 7 commercialisée à la fin de 2008. Une bonne base associé à une carrosserie extrêmement rigide en torsion, qui comprend sur toutes les finitions et motorisations la « Commande de régulation du comportement dynamique » de série, le recommandable « Amortissement variable piloté » étant en option (1 500 €), tout comme l’ « Adaptive Drive » à 4 000 € qui comprend l’amortissement variable piloté, le système d’antiroulis actif Dynamic Drive et ajoute le mode Comfort+ à la régulation du comportement. Vous suivez ?



Avec ce barda, le coupé n’offre pas une fibre sportive beaucoup plus exacerbée que la berline Série 5. Nous aurions souhaité une agilité du comportement plus marquée, ou une inertie moins prépondérante avec une vraie chasse aux kilos superflus. Elle n’a pas véritablement été mené et la masse du nouveau coupé oscille entre 1 735 et 1845 kilos selon les motorisations. Ce qui reste assez lourd, même si c’est environ 200 kilos de moins que pour le cabriolet.

 

Comportement haut de gamme

 

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Cela dit, difficile de faire la fine bouche, car l’efficacité du comportement dépasse aisément celle du coupé Maserati GranTurismo, tout en profitant d’une plus grande facilité de contrôle. Sain et plaisant. Un plaisir de conduite décuplé –ou presque- avec le mode Sport+ de la régulation du comportement. En définitive, le seul véritable bémol en conduite active provient de la direction, parfois collante, et du changement de consistance de l’assistance qui perturbe de temps à autres la précision de trajectoires. Cela avec la direction à assistance électromécanique ou, en option à 2 000 €,  avec la direction active intégrale avec roues arrière directrices.



Le confort acceptable en mode Sport ou Sport+ devient ouaté en Comfort ou Comfort+ . Les suspensions, jamais trépidantes, réalisent un excellent compromis quel ques soit l’état de la chaussée et la vitesse du véhicule.

En revanche, l’insonorisation pour un coupé d’une telle classe nous a paru perfectible. C’est quasiment parfait pour la mécanique (au moins sur les deux moteurs à essence), mais beaucoup moins flatteur à propos des bruits d’air, nettement perceptibles au delà de 160 km/h. Ceux de roulement ne semblent pas exceptionnels non plus, en Dunlop sur la 640i, et à peine mieux en Michelin sur la 650i dont nous disposions.

La série 6 se rattrape par un confort d’assise exceptionnel. Les sièges à ceintures de sécurité intégrées développés pour la Série 6 sont proposés en trois variantes. En version standard, ces sièges au maintien déjà correct offrent au conducteur et au passager avant un réglage électrique leur permettant d’ajuster leur siège en hauteur et sur l’axe longitudinal et de régler l’inclinaison du dossier et la hauteur de l’appuie-tête, le tout étant associé à la fonction mémoire; s’y ajoutent un chauffage et une fonction d’accès facile ou «Easy Entry» facilitant l’accès aux places arrière, pas trop pénible.


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Avec leurs assises et leurs dossiers aux flancs plus prononcés, les sièges sport proposés en option à  offrent un maintien latéral optimisé. Ils sont équipés d’un appuie-tête intégré et d’un appuie-cuisses réglable manuellement. Les sièges confort également disponibles sur demande (2 300 €) se targuent d’un appuie-tête confort, d’un appui lombaire et d’un réglage électrique de l’appuie-cuisses, de la largeur du dossier et de l’inclinaison du segment supérieur du dossier. De plus, les sièges sport et confort sont disponibles avec une aération active (1 200 €). Les sièges confort peuvent aussi être du type siège actif, avec massage relaxant (900 €).




 

Equipement techno

 

Les sièges donnent déjà une petite idée de la profusion des options disponibles. Parmi celles ci, on retiendra quelques équipements innovants comme les phares adaptatifs full LED pour les feux de croisement et de route, fonction d’éclairage directionnel adaptatif comprise, antibrouillards et feux arrière également à LEDs (2 250 €). Ces phares adaptatifs à LEDs à la lumière ultrablanche assure un éclairage intense de la route. Cette technologie se distingue de plus par l’asservissement du faisceau lumineux au tracé de la route.

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On retiendra également le système ambiophonique haut de gamme Bang & Olufsen spécifique à ce modèle Le système Hi-Fi Surround Sound System Bang & Olufsen 1200W à deux caissons de basses centraux implantés sous les sièges avant, sept haut-parleurs de médium et sept haut-parleurs d’aigus dans la planche de bord, les panneaux d’habillage et la plage arrière… à  4 550 €. Dans l’ensemble, le rapport prix/équipement des quatre niveaux d’équipement proposés pour les trois motorisations, Excellis en « base », Luxe et SportDesign en exécutions médiane, et Exclusive en haut de gamme, n’est pas mauvais dans le clan des grands coupés Premium. Ce qui plutôt une bonne nouvelle. Reste à ne pas faire de folies avec les chères options si on ne veut pas dépasser la barre des 100 000 € avec les « simples » versions 6 cylindres.