Essai vidéo - 4 Stroke Rumen : l’exception à la française

Dès que l’on découvre la Rumen, on ne peut s’empêcher de penser à certaines Bugatti des années 30 et notamment la mythique Atlantique en raison des formes arrondies mais également de son porte à faux arrière court, son capot avant relativement long vu les mensurations de la voiture mais aussi les garde boues avant détachés de la carrosserie Admirer la Rumen, c’est un peu comme faire un retour dans le passé. On est forcément envahit par une vague de nostalgie et on tombe tout de suite sous le charme avec la calandre en forme de cœur, l’absence d’angle vif et la vitre arrière ovale. Attention, ici, pas d’aluminium ou de fer, il s’agit d’une coque en polyester. Résultat, la Rumen ne pèse que 550 kg sur la balance.

Le dernier atout mais non le moindre est la possibilité de transformer la Rumen en cabriolet par l’intermédiaire d’une partie supérieure amovible permettant de rouler cheveux au vent.

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Confirmation de nos premières impressions quand on prend place à l’intérieur avec un mélange de tradition et de luxe composé de cuir dans l’ensemble de l’habitacle, de bois et de l’aluminium brossé sur la planche de bord. L’ambiance fait indéniablement très classe mais certains détails choquent comme le bloc autoradio/climatisation ou les commodos qui sont entièrement repris de la triplette 107, C1 et Aygo. Autant dire que cela fait « tache »…On regrettera aussi certaines finitions ou assemblages loin d’être à la hauteur des prestations générales. Nul doute que certains défauts devraient être corrigés dans les semaines à venir.

L’équipement de série n’est pas des plus fastueux. Il offre de série la climatisation, le siège conducteur électrique et différentes aides électroniques telles que l’ESP, l’ABS ou l’EPS (répartiteur de freinage). Aucune concession à la sécurité n’a donc été faîte.

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En matière de praticité, il ne faut pas demander l’impossible dans une voiture mesurant 3,50 m. Ainsi, il existe bien un coffre mais celui-ci ne peut contenir que 200 litres et sa forme est très loin d’être optimale puisqu’il est obstrué par le moteur qui est implanté en position centrale dans une sorte de boîte recouverte de cuir. Toute la mécanique n’est toutefois pas situé à cet endroit puisque la majorité des organes sont placés à l’avant. La Rumen réserve quelques surprises comme le bouchon du réservoir qui se trouve sous le capot avant et demande pas mal de manœuvres pour être accessible. Pas très pratique dans la vie quotidienne surtout que l’autonomie est réduite avec une contenance de 40 litres. On pestera également contre la visibilité arrière très mauvaise. Il n’est donc pas évident de faire des manœuvres sans avoir peur d’accrocher.