Essai - Lexus GS 300 & 430 : prêtes pour l’Europe ?

Le gabarit de la nouvelle GS reste raisonnable. Il s’affiche à la hausse par rapport à la précédente en longueur comme en largeur de deux centimètres à peine. Des côtes qui la situent parmi les plus menues berlines du segment, directement comparables à la Mercedes Classe E ou de la Volvo S80. Un peu plus compacte que la Série 5 (+ 8 cm), la GS est aussi plus basse. La hauteur limitée à 1,43 m (150 mm de moins que l’ancienne), la plus faible de la catégorie et très loin des errements d’une Vel Satis, participe à la sportivité de la silhouette. Les quatre phares rappellent le design de l'ancienne GS, mais ils sont positionnés plus haut par rapport à la calandre, et contribuent ainsi à l'impression de dynamisme. C'est la première illustration du nouveau style Lexus, que les japonais toujours aussi friands de sigles ont baptisé "L-Finesse". A propos de finesse, aérodynamique cette fois, la GS fait encore mieux que l'A6, avec un Cx qui descend de 0,29 à 0,27 d'une génération à l'autre. Le traité de la partie trois/quart arrière rompt avec les standards de la catégorie, avec un troisième volume atrophié. L'accès à la malle s'effectue pourtant bien par un simple volet et non par un hayon façon Vel Satis.

L’empattement est supérieur de près d’un centimètre à celui d’une bien plus longue Audi A6 (presque 10 cm de différence), mais l’habitabilité arrière n’est pas meilleure en longueur. Surtout en raison de la structure des sièges avant qui descend trop bas pour pouvoir étendre ses jambes en y glissant ses pieds dessous, plus que par manque d’espace au genou. La nouvelle GS offre néanmoins plus d’espace à ses occupants que celle de la précédente génération et se situe sur ce point dans la moyenne de la catégorie. Le seul grief va à l’accessibilité à l’arrière, où les adultes devront plier l’échine pour pénétrer à bord.

Essai - Lexus GS 300 & 430 : prêtes pour l’Europe ?

Curieusement, le volume du coffre a été sacrifié. De 515 litres sur la précédente GS, il diminue à 430 litres. Parmi les grandes routières, il n’y a que la Jaguar S-Type et la Volvo S80 qui se montrent aussi peu généreuses. Au moins, ces deux là disposent d’un dossier de banquette rabattable.