Grands départs: 81% des conducteurs en manque de sommeil

Peut-être faites-vous partie des 81% de Français qui, selon une étude IFOP pour l’assureur MMA, modifient leur temps de sommeil en vue de bénéficier d’une circulation moins dense lors des grands départs en vacances. 79% des personnes interrogées se lèvent plus tôt qu’a à l’accoutumée tandis que 23% se couchent plus tard, tandis que d’autres font les deux à la fois…

En tout état de cause, sachez que cette pratique vous expose à l'un des plus grands dangers qui soient au volant : la somnolence (bâillements, yeux qui piquent…), que 63% des conducteurs disent avoir connue au moins une fois.

Celle-ci provoque des périodes de micro-sommeil de 1 à 4 secondes, soit 36 à 144 mètres quand on roule à 130 km/h, durant lesquelles l’automobiliste, même quand il a l’impression d’être éveillé, est en réalité comme déconnecté de son environnement. Les spécialistes estiment d’ailleurs que 17 heures de veille active équivalent à un taux d’alcoolémie de 0,5 g/litre de sang.

Ceci explique pourquoi la fatigue et la somnolence étaient impliquées dans 25% des accidents mortels sur autoroute l’an dernier, d’après les statistiques de l’Association française des sociétés d’autoroutes.

Une fois le constat posé, quelles solutions se présentent aux conducteurs ? 53% des personnes interrogées citent le café comme anti-fatigue, 48% évoquent l’ouverture des fenêtres et 25% montent le son de l’autoradio. Dans les faits, aucune de ces solutions n’est réellement efficace. En cas de « coup de mou », rien ne vaut une pause (laquelle doit de toute façon être pratiquée toutes les deux heures) assortie d’une microsieste d’un quart d’heure ou un peu plus et suivie d’un peu d’exercice, sachant que le meilleur remède à la somnolence reste...le sommeil. Tout simplement.