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La maxi-fiche occasion du Peugeot 3008 II : un beau lion, mais avec soucis de santé

La maxi-fiche occasion du Peugeot 3008 II : un beau lion, mais avec soucis de santé

Dates clés

  • Octobre 2016 : commercialisation du 3008 de deuxième génération
  • Septembre 2020 : restylage (face avant, feux arrière, instrumentation, tablette multimédia) 
Calculer la cote de ce véhicule

En bref

Le 3008 est le plus gros hit de Peugeot depuis des années. Une véritable machine a cash, qui a connu un succès immédiat et fulgurant dès sa sortie en fin d'année 2016. Il a balayé tous ses concurrents sur son passage, le Renault Kadjar en tête.

Et ce succès est justifié. Déjà, le 3008 II est esthétiquement marquant et original. Musclé et dynamique à l'extérieur, il est original et moderne à l'intérieur, avec un poste de conduite i-cockpit (petit volant, instrumentation haute, numérique en série s'il vous plaît, tablette tactile orientée vers le conducteur) et une présentation très high-tech. Des caractéristiques qui se retrouvent toujours avec le restylage opéré en septembre 2020.

Il est également bien fini, avec des matériaux de qualité, et son équipement n'a pas à rougir face à la concurrence généraliste.

Par ailleurs, il est doué sur la route, avec un comportement qui se rapproche de celui d'une berline, un dynamisme réel, tout en restant parfaitement confortable. Enfin ses motorisations sont variées, en essence comme en diesel, de 100 ch à 225 ch, et même 300 ch aujourd'hui en 2020 avec un moteur hybride rechargeable.

Il cumule donc les bons points, mais se révèle plus cher que la moyenne, ce qui se retrouve sur le marché de la seconde main, même si cela s'est un peu calmé depuis le lancement. 

Par contre, ça coince un peu niveau fiabilité. Depuis le lancement, soit presque 4 ans maintenant, les propriétaires ont eu le temps de faire des kilomètres, et de voir apparaître des soucis, parfois graves, qui sont ici listés. Il faut attentivement se pencher sur eux, ou plutôt leur absence, avant de signer pour une 3008 de seconde main.

Caradisiac a aimé

  • Le look
  • La présentation intérieure moderne
  • Le dynamisme de conduite
  • Le confort préservé
  • L'équipement
  • L'habitabilité

Caradisiac n'a pas aimé

  • Toutes les fonctions passent par la tablette
  • Une position de conduite qui ne convient pas à tout le monde
  • La rétrovision passable

Nos versions préférées

  • II 2.0 BLUEHDI 150 S&S ALLURE
  • II 1.6 PURETECH 180 S&S ALLURE EAT8

Qualités et défauts

Ce qui peut vous tenter

  • Le look : de l'avis général, il est réussi, à la fois athlétique, dynamique, et statutaire. Il est dans l'air du temps et il n'a pas vieilli trop vite. Le restylage de 2020 lui donne encore plus d'originalité et le rapproche des dernières productions, en adoptant les crocs lumineux pour les feux de jour.
  • La présentation intérieure : elle est très moderne, et fait la part belle aux écrans, avec celui du multimédia et celui de l'instrumentation, 100 % numérique dès l'entrée de gamme.
  • Le dynamisme : le 3008 est le SUV compact le plus dynamique et agile sur la route. Il se comporte comme une (bonne) berline, prend peu de roulis et sa direction est très précise. Un régal à conduire.
  • Le confort : malgré le dynamisme, le confort de suspension est remarquablement préservé, et les aspérités de la route, comme les dos-d'âne, sont avalés sans heurts.
  • L'équipement : le 3008 se dote de tout les équipements modernes d'aides à la conduite et de connectivité et est compatible avec les smartphones. La version restylée se dote même de la conduite autonome de niveau 2, et de la vision nocturne.
  • L'habitabilité : dans un gabarit encore relativement compact de 4,45 m, le 3008 offre une place suffisante aux passagers, ainsi qu'aux bagages avec 520 litres de volume de coffre.

Ce qui peut faire hésiter

  • La tablette reine : il faut passer par la tablette pour contrôler toutes les fonctions de l'auto. Cela implique de quitter la route des yeux, même pour régler la température.
  • La position de conduite : certains conducteurs n'arrivent pas à trouver une position de conduite qui leur convienne, à cause du i-cockpit (petit volant situé bas et instrumentation située au-dessus).
  • La rétrovision : la visibilité arrière n'est pas le point fort du 3008, et même la caméra de recul n'a pas une bonne définition. Il faut donc faire attention.

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Budget

Achat / Cote :

À l'achat, le 3008 n'est pas donné, avec des tarifs à mi-chemin entre ceux des généralistes et ceux des premiums. La montée en gamme se faisait déjà sentir. En occasion, le 3008 a connu un énorme succès, ce qui a entraîné des cotes très élevées au départ. Cela se calme aujourd'hui, mais les décotes moyennes sont encore plus faibles que pour beaucoup de concurrents, preuve d'un succès qui ne se dément pas.

Consommation :

Si bien sûr les consommations de ce SUV sont plus élevées que pour une compacte 308 ou même une berline 508, elles ne s'envolent pas pour autant, que ce soit en essence ou en diesel. Les Puretech ne sont gloutons que si on les sollicite fortement, et les BlueHDI continuent d'afficher des consommations basses, comme sur les autres modèles. Rien à craindre de particulier donc de ce côté-là. 

Assurance :

Les modèles SUV compacts, à motorisation équivalente, se tiennent presque tous globalement dans un mouchoir de poche au niveau des primes d'assurance. Trente euros séparent le plus cher du moins cher, et le 3008 est parfaitement dans la moyenne. On notera le contre-exemple des modèles coréens (Hyundai Tucson et Kia Sportage), qui sont en moyenne 140 € plus chers que les autres. On se demande encore pourquoi... Pas de mauvaise surprise pour le cher 3008 en tout cas.

Prix des pièces :

Bonne surprise ici. Les pièces du 3008, spécialement celles qui coûtent le plus cher habituellement, sont plutôt abordables. Amortisseurs, turbo, filtre à particules sont particulièrement peu chers. Et les éléments de filtration et de freinage sont plus dans la moyenne. Un avantage en tout cas, même face au Renault Kadjar, facilement 50 % plus cher au niveau du panier de pièces. 

Entretien :

Les tarifs de main-d’œuvre sont dans la moyenne chez Peugeot, et vont de très bas en province à tout de même piquants dans les grandes villes. Les périodicités d'entretien sur le 3008 II sont de 25 000 km ou un an pour les essence et 30 000 km ou un an pour les diesels. Les moteurs sont à courroie de distribution, dont les périodicités de remplacement sont de 100 000 km ou 6 ans aujourd'hui en 1.2 Puretech essence, 175 000 km ou 10 ans en 1.6 Puretech et 180 000 km ou 10 ans en diesel. Attention, initialement la périodicité pour le 1.2 Puretech était de 175 000 km ou 10 ans, mais depuis fin 2020 et un rappel, la courroie est contrôlée à chaque révision. Si sa largeur est non conforme, elle est remplacée et la périodicité passe à 6 ans ou 100 000 km, comme dit plus haut.

Fiabilité

Description :

La carrière du Peugeot 3008 II n'est pas un long fleuve tranquille. Bien sûr, il s'est extrêmement bien vendu, donc les retours de fiabilité sont nombreux, mais les proportions de véhicules touchés pas si élevées. Et bien sûr, tous les véhicules ne sont pas touchés par tous les défauts relevés. Certains propriétaires n'ont même aucun souci.

Mais tout de même, certains problèmes, dont plusieurs graves, sont à signaler. Les essence comme les diesels sont affectés, et certains soucis courent encore, 4 ans après les premières livraisons. Peugeot participe en général correctement aux factures lorsque les problèmes sont avérés, récurrents et anormaux, c'est un bon point. Mais le mieux serait d'être irréprochable. Pas le cas, donc, et en cas d'achat en seconde main, il faut être vigilant, et privilégier un véhicule suivi dans le réseau, car les rappels ont été nombreux. 

Pannes lourdes ou immobilisantes :

  • 1.2 Puretech 130. Cas pas si rares de casse moteur, pure et simple, à des kilométrages faibles (parfois moins de 20 000 km). La cause est parfois floue, mais les responsables les plus courantes sont les bougies, qui peuvent casser et tomber dans le cylindre. Peugeot prend en général en garantie sans discuter.
  • Distribution. Les cas sont plus rares que pour les premiers modèles dotés de ce 1.2 130 ch, mais toujours quelques cas de courroie de distribution fragile, à remplacer, qui s'accompagne alors souvent d'une alerte de défaut de pression d'huile. Attention, cette faiblesse touche aussi quelques 1.5 BlueHDI 130 (courroie bruyante).

Autres pannes ou faiblesses :

  • Boîte EAT8. Possibles à-coups entre les rapports 2 et 3, surtout au rétrogradage.
  • Boîte EAT6. Possible patinage important à froid, qui rentre dans l'ordre à chaud.
  • Trains roulants. Bruits dans le train avant (biellette de direction ou bras de suspension) et/ou le train arrière (coupelles de suspension)

Aspect extérieur :

  • Capot. Presque tous les propriétaires ont été confrontés à un capot qui se déforme et vibre à haute vitesse (au-dessus de 120 km/h), spécialement par fort vent latéral. Un correctif existe chez Peugeot mais n'est pas toujours efficace.
  • Ajustements de carrosserie. Les panneaux de carrosserie peuvent avoir été mal alignés en usine, spécialement à la jonction capot/calandre.
  • Feux de jour à LED. Ils peuvent "claquer" prématurément.
  • Coffre. Il peut rester bloqué, et plus rarement s'ouvrir seul. Un remplacement de la serrure est nécessaire.

Finition intérieure :

  • Mobilier. Bruits et craquement au niveau de la planche de bord et des contreportes ne sont pas rares.
  • Sièges. La coque arrière des sièges conducteur et passager peut se déclipser, au moins jusqu'aux modèles 2018.
  • Planche de bord. L'insert au-dessus de la boîte à gant peut se déclipser, et les matériaux se déformer, voire se décoller.
  • Contreportes. Certains propriétaires signalent carrément un décollement des contreportes.

Dysfonctionnements électroniques/fonctions à bord :

  • Multimédia. Les bugs sont courants (écran noir, perte du GPS, du Bluetooth, lenteurs, blocage, système qui redémarre en roulant, perte de la fonction tactile). Il faut reprogrammer ou remplacer le bloc multimédia.
  • Verrouillage centralisé. Sur quelques modèles, il est capricieux.
  • Rétroviseurs. La fonction rabattage peut dysfonctionner, ou le miroir ne pas revenir en place après une marche arrière.
  • Stop and Start. Comme sur beaucoup de véhicules qui en sont dotés (presque tous en fait), le système peut ne pas se déclencher, de manière aléatoire. Le plus souvent, un remplacement de batterie est nécessaire pour retrouver un fonctionnement normal, si une reprogrammation n'est pas efficace.
  • Démarreur. Risque de mise en court-circuit pour les modèles jusqu'en septembre 2016 (voir chapitre rappels).

Rappel de rectification en concession :

  • Mars 2017. Rappel d'une série de modèles sortis d'usine entre mai et octobre 2016, pour vérification du bon montage des axes d'articulation des portes.
  • Mai 2017. Rappel pour contrôle et remplacement éventuel d'un relais électrique : il peut empêcher le démarreur de fonctionner ou le faire tourner sans que ce soit demandé. Les modèles concernés ont été fabriqués du 5 septembre au 12 octobre 2016.
  • Juillet 2017. Retour au garage pour contrôle des goujons de fixation des airbags rideaux (modèles fabriqués entre le 12 janvier et le 24 février 2017).
  • Août 2017. Rappel des modèles fabriqués entre le 12 avril et le 30 septembre 2016 pour un risque de court-circuit au niveau du démarreur (usure de l'isolation du câble, par frottement contre la soupape de recirculation des gaz d'échappement).
  • Décembre 2017. Contrôle voire remplacement du moteur 1.6 BlueHDI (risque de perte de puissance, calage voire casse) pour les modèles fabriqués entre début octobre et fin novembre 2017.
  • Mai 2018. Rappel pour resserrage des boulons de fixation de la barre de remorquage (risque de détachement). Les modèles concernés sont sortis d'usine entre le 15 juin 2017 et le 15 janvier 2018.
  • Octobre 2018. Rappel des 1.2 Puretech 130 fabriqués entre le 12 avril 2016 et le 30 octobre 2017 (risque de dysfonctionnement, à-coups, encrassement).
  • Mars 2019. Risque d'endommagement du FAP, contrôle et remplacement éventuel sur les 1.5 BlueHDI 130.
  • Septembre 2019. Reprogrammation des diesels 1.6 BlueHDI pour émission de NOx non conformes.
  • Mai 2020. Les modèles fabriqués entre octobre 2019 et janvier 2020 retournent en atelier pour un risque de fixation de l'essieu arrière non conforme (risque de mauvaise stabilité).
  • Janvier 2021. Les modèles équipés du 1.2 Puretech 130 reviennent au garage pour contrôle et remplacement éventuel de la courroie de distribution, de la crépine de pompe à huile ou de la pompe à huile, des électrovannes de distribution variable, de la pompe à vide et reprogrammation du système de freinage pour qu'il détecte les pertes de pression au niveau de pompe à vide. Les modèles concernés sont du début de production jusqu'à avril 2017.

Meilleures versions

En Diesel : II 2.0 BLUEHDI 150 S&S ALLURE

En diesel, et même si le 1.6 BlueHDI 120 (ou plus tard 1.5 BlueHDI 130) sont suffisants, nous vous conseillons de rechercher un 2.0 BlueHDI 150. Il a plus de réserve de puissance et de couple, et sera moins sensible à la charge. Il reste sobre également. Et il est un peu plus fiable. Par contre, il n'est disponible qu'en boîte mécanique, et disparaît en juillet 2018. Après cette date, soit vous opterez pour un plus sage 130 ch, on l'a vu, soit un plus puissant encore 2.0 BlueHDI 180 ch en boîte automatique obligatoirement. La finition moyenne gamme Allure est déjà bien dotée, pas besoin de monter en GT-Line, sauf à vouloir une présentation plus sportive.
Commercialisation : 2017
Puissance fiscale : 8
Puissance réelle : 150
Emission de CO2 : 114 g/km
note :
  • 10
  • 10
  • 10
  • 10
  • 10

En Essence : II 1.6 PURETECH 180 S&S ALLURE EAT8

En essence, il vaut mieux éviter le 1.2 Puretech 130. Pas que ce soit un mauvais moteur, il emmène déjà correctement le 3008. Mais il souffre de certains soucis de fiabilité, plus nombreux que le 1.6 Puretech 180 en tout cas. Ce dernier est très performant, plus gourmand aussi, mais sans être un soiffard. Accouplé à la boîte EAT8, il représente un bon compromis et fait preuve d'un haut niveau d'agrément. Dans quelque temps, nous vous conseillerons peut-être l'achat d'une version hybride rechargeable, mais nous avons encore peu de recul. Concernant la finition, la Allure est correctement dotée. Mais la GT Line, si vous avez le budget, sera encore plus gratifiante.
Commercialisation : 2018
Puissance fiscale : 10
Puissance réelle : 180
Emission de CO2 : 128 g/km
note :
  • 10
  • 10
  • 10
  • 10
  • 10

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Par Xavier817 le 14/03/2024 à 09:50

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