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Et ce n'est pas une question, c'est bien une affirmation, qui nous vient de la très sérieuse Cour des Comptes. Elle s'est penchée sur la question dès juillet 2008 et rend aujourd'hui un rapport qui va certainement faire un peu de bruit. Les conclusions sont simples : les politiques de soutien à la filière des biocarburants ont eu pour effet surtout de rendre les carburants plus chers à la pompe, et ce sans bénéfice réel sur l'environnement, ni sur l'indépendance énergétique de la France… Explications.

Vous l'aurez certainement remarqué, dans bon nombre de stations-service il est maintenant impossible de trouver du SP95, remplacé par le SP95-E10. La filière du bioéthanol se porte bien et le fait savoir.

Un peu justes, les 650 chevaux de la Ferrari FF ? Pas de problème, un concessionnaire de la marque s’est amusé à convertir la supercar au bioéthanol et en sort une dose conséquente de puissance supplémentaire.

Les autos électriques ne courent pas (encore) les rues en France, en Europe mais également aux USA. Elles sont donc nettement moins nombreuses par exemple que les autos roulant à l'E85. Pourtant, aux USA, vous trouverez plus de stations de recharge électrique que de pompes E85. En France, on en est probablement au même point.

Les résultats d'un sondage effectué par l'IPSOS pour le compte de la Collective du Bioéthanol viennent d'être publiés. On y découvre que dans l'ensemble, les Français sont plutôt emballés par la perspective d'utiliser ce type de carburant.

A chaque région sa spécificité ; et alors que dans le sud-ouest, on envisage d'utiliser de la graisse de canard en guise de carburant, la ville de Reims teste actuellement le champagne dans les réservoirs de ses bus.

D'après une nouvelle étude réalisée par l'université de Sao Paul, au Brésil, si l'on utilise la canne à sucre en tant que matière première pour produire de l'éthanol et de l'électricité alors seulement seuls 4% des surfaces agricoles

Une nouvelle étude réalisée par le cabinet de consulting Pike Research montre que face au développement des véhicules électriques, les biocarburants auront eux aussi un rôle, économique au moins, à jouer dans les prochaines années.

Un tournant a été franchi officiellement : désormais, les Etats-Unis utilisent plus de maïs pour remplir les réservoirs de leurs voitures que pour nourrir leurs habitants et leur bétail.

Opium et héroïne sont les deux dérivés les plus connus du pavot. Le biocarburant pourrait-il bientôt devenir le troisième ?