La Série 3 tient la pole position sur le marché mondial des compactes de luxe, devant ses compatriotes Mercedes Classe C et Audi A4. Le marché domestique est bien évidemment le vieux continent où BMW écoule près de 44% de Série 3. Un titre devenu délicat à conserver avec le renouvellement de ces concurrentes de choix.

Essai - BMW Série 3 restylée : validation des acquis

Un peu plus de 3 ans après passage sous l’ère Chris Bangle, le design de la Série 3 s’affine. Trop discrètement peut-être. Les voies ont été élargies afin d’apporter une assise et une prestance plus importante sur la route. A l’avant les projecteurs cerclés de chromes assurent désormais la fonction feux de jour alors que les clignotants passent aux LED. La partie arrière a été retravaillée au profit de la jupe et du couvercle de coffre, sans oublier les nouvelles optiques en forme de L. La Série 3 conserve son harmonie mais la différencier avec le modèle actuel n’est pas une mince affaire.

Essai - BMW Série 3 restylée : validation des acquis

L’intérieur de cette Série 3 restylée est fidèle au standing de la marque. Les quelques problèmes de finitions et de qualités rencontrés sur le précédent modèle ont été corrigés. L’assemblage est rigoureux et les matériaux nobles et plutôt flatteurs. Quelques notes de chromes fleurissent de part et d’autre de l’habitacle, mais ce sont les commandes de l’i-Drive qui bénéficient d’un véritable lifting.

Essai - BMW Série 3 restylée : validation des acquis

Les commandes ont été rendues intuitives et l’i-Drive bénéficie désormais, comme la concurrence, de touches d’accès direct à la navigation, au téléphone et à l’autoradio. L’utilisation est beaucoup moins fastidieuse qu’auparavant. Autre innovation et pas des moindres : l’accès à Internet. Via son nouveau système Connected Drive, BMW propose pour la première fois, en option, un accès illimité à Internet. Le conducteur a la possibilité de surfer sur ses sites préférés via la mollette de l’i-Drive. Sécurité oblige, son utilisation s’effectue à l’arrêt.