En bref

A partir de 21 500 €

Surcoût par rapport à la berline : + 800 €

Volume de coffre : 524 litres

Comme la berline, la Mégane Estate accuse le poids des ans. Lancée en 2009, elle doit aujourd'hui faire face à une nouvelle génération de concurrentes plus légères, plus efficientes et aussi mieux connectées. Face aux dernières Peugeot 308 SW, Volkswagen Golf SW, Seat Leon ST ou encore Toyota Auris Touring, la française - qui ne sera pas renouvelée avant 2016 - tente de maintenir l’intérêt avec un second restylage.

Comme les autres déclinaisons, cette version Estate adopte une face avant rajeunie (boucliers, calandre et optiques remodelés, grand logo Renault) et une dotation enrichie (ESP de série dès le premier niveau, système R-Link à écran tactile et services connectés selon les finitions). En dehors de ce dépoussiérage, c’est le calme plat dans l’habitacle où règne la tristesse incarnée. La française souffre logiquement d’une conception dépassée par rapport à la concurrence et ce n’est certainement pas le passable système connecté R-Link, de série sur cette version Bose édition, qui peut faire illusion. Il en va de même de la sono Bose de piètre qualité.

Essai - Renault Mégane 3 Estate restylée : l'ancienne école

En dépit de cette déception, Renault nous console par une qualité d’assemblage soignée et une habitabilité parmi les meilleures du segment grâce à son empattement allongé de 6 cm par rapport à la berline. Il y a quelque temps encore, le break français tenait la corde en matière de volumes avec un coffre de 524 litres capable de grimper à 1 600 litres une fois la banquette rabattue. Mais ça, c’était avant l’arrivée des nouvelles Volkswagen Golf SW (605 litres) et Peugeot 308 SW (610 litres) qui offrent, en sus, une modularité supérieure. Ces dernières disposent de molettes placées dans le coffre permettant de rabattre la banquette arrière automatiquement. Chez Renault, l’opération est fastidieuse. Il faut soulever l’assise puis coucher le dossier via les boutons situés au-dessus, à la manière des breaks de la fin des années 90. Le constructeur propose un pack modularité à 100 € qui comprend un siège avant droit repliable, un plancher compartimenté et un accoudoir arrière. Dénuée de cette banquette intelligente, la Mégane console les passagers par un confort d'assise bien travaillé.