Alors que VW avait attendu près de 3 ans avant de présenter la version break de la Golf 5, il aura fallu tout juste un an pour que la "6" dégaine sa version sac à dos.

Comme à son habitude, VW n'a pas voulu révolutionner son break compacte, tout comme il n'avait pas révolutionné la Golf avec la sixième génération, du moins esthétiquement.

Ici, c'est simple, il s'agit purement et simplement d'une transplantation de la face avant de la berline sur le break, baptisé SW en France. On retrouve donc la calandre fine, les optiques affinées également, et l'entrée d'air encadrée des feux antibrouillard en bas du bouclier avant. Exit donc la calandre chromée. Le profil reste identique à celui du prédécesseur. La partie arrière, quant à elle n'évolue guère. Le dessin reste identique, les feux conservent leur forme, seul le dessin interne évolue, tandis que le bouclier est dorénavant entièrement peint même dans sa partie basse, et laisse apparaître les sorties d'échappement. Pas de révolution donc, nous l'avons dit, mais une mise à jour qui, si elle séduit autant que pour la berline, permettra de relancer les ventes (très) timides de ce break compacte.

Mais au-delà de la robe, le break Golf 6 évolue aussi plus en profondeur, et profite de toutes les améliorations apportées à la berline dont il dérive. Ainsi, la planche de bord complètement remaniée se révèle de très grande qualité. Les matériaux utilisés, les assemblages, l'ergonomie, sont de très haut niveau, même si la présentation, elle, reste sans fioritures. C'est du sérieux, point. L'ambiance est plus austère que dans la Mégane Estate par exemple, mais la qualité supérieure, dépassant même celle d'une 308 SW, ancienne référence. La Golf se rapproche de ce point de vue d'une Audi A3, performance s'il en est.

VW a également travaillé en profondeur l'insonorisation de son break compact, en travaillant sur la filtration de tous les bruits, moteur, roulage, d'air… Le résultat est extrêmement convaincant. Merci au pare-brise multi-couche, qui permet de filtrer les fréquences typiques des diesels, aux joints ré-étudiés ou encore aux rétroviseurs redessinés.

Pour finir sur des détails, ce break bénéficie d'une nouvelle collection de jantes (sic), mais aussi d'équipements, en série ou en option, qui font preuve d'un parti pris technologique affirmé de la part du constructeur. On peut citer par exemple le système "Park assist", inauguré il y a quelque temps sur le Touran, et qui permet de se garer sans action sur la direction. Il suffit d'agir sur l'accélérateur, les freins et l'embrayage. La voiture détecte automatiquement les places suffisamment grandes pour s'y garer. Mais une caméra de recul est également disponible. Très plébiscité par les clients, le toit panoramique électrique reste au catalogue.