Lancée en septembre 2003, cette grande berline se permet de concurrencer ses challengers allemands sur de nombreux terrains. Mais elle ne rencontrera pas son public et ses ventes, spécialement en France vont rester ultra confidentielles. C'est plutôt en cela qu'elle obtient son certificat de vilain petit canard, parce que le style, lui, pour tout baroque qu'il soit, peut apparaître comme plutôt original, tirant sur le joli. Et pour un prix neuf de 40 000 euros minimum, on peut aujourd'hui trouver des modèles à moins de 10 000 euros !

Les prestations:

La Thesis n'a pas à rougir de son niveau de prestation, autant celui de la finition intérieure, que celui des performances techniques. Malgré un coffre assez petit, c'est une voiture qui n'oublie pas d'être fonctionnelle, avec une large liste d'équipements de série. L'habitacle est de qualité, spacieux avec un niveau de finition qui étonne. Enfin, sachez que les motorisations sont à la hauteur, avec d'un côté un diesel 5 cylindres de 175/185 ch et de l'autre quatre essence. Un 2.0 T de 185 ch, un 5 cylindres 2.4 de 170 ch, un 3.0 V6 de 215 ch et un 3.2 V6 de 230 ch. L'insonorisation est exceptionnelle, même en diesel. Et les consommations finalement pas si élevées, si l'on considère le poids de l'auto, et ses performances. Le confort est royal, les sièges ergonomiques, la sellerie en alcantara fait luxueuse. Les points négatifs sont un gabarit de limousine, et un coût d'entretien assez élevé.

La fiabilité :

Trop peu d'exemplaire en circulation pour tirer des généralités, mais il semblerait que les griefs soient rares, très rares. Et le SAV Lancia chouchoute les quelques clients qui se présentent.

Le verdict Caradisiac : Une excellente affaire !