Date de commercialisation : septembre 98

Moteurs essence : 1.1 60 ch, 1.4 75 ch, 1.4 16v 90 ch, 1.6 90 ch, 1.6 16v 110 ch, 2.0 138 ch, 2.0 177 ch.

Moteurs diesels : 1.9 D 70 ch, 1.4 HDI 68 ch, 2.0 HDI 90 ch, 1.6 HDI 16v 110 ch.

Bientôt 10 ans que la 206 trône dans les show-rooms des concessions du Lion. Une carrière longue, et émaillé de certains soucis. En fait certains modèles sont pleinement recommandables, lorsque d'autres doivent inciter à la prudence.

La mécanique

  • Les moteurs essence. Globalement la satisfaction est de mise pour la plupart des modèles. Toutefois on note des cas de rupture prématurée du joint de culasse sur les moteurs 1.4 et 1.6 16v, avec fuite de liquide de refroidissement entre la culasse et le bloc. Sur quelques 1.4 75 ch, claquage de la rampe de bobines.
  • Les moteurs diesels. Un peu plus de soucis. Les HDI sont sensibles à la qualité du carburant et ne possèdent pas de détecteur de présence d'eau dans le gazole, ce qui peut entraîner des grippages du système d'injection.

Le 2.0 HDI démontre une faiblesse notoire de la poulie Damper (poulie de vilebrequin), qui se détériore rapidement (faiblesse de l'insert en caoutchouc, qui se dessertit), parfois avant 60 000 km. Des bruits métalliques annoncent la casse .Il faut s'en préoccuper très vite sous peine de casser le moteur. Le 1.4 HDI, comme sur la C3, peut souffrir de fuites de gazole au niveau des injecteurs, dont les joints sont à changer.

  • Boites de vitesse. Les boîtes manuelles jusqu'en 2003 peuvent montrer des faiblesses des roulements avec rétrogradages difficiles. La boîte automatique sur le 1.6 16v peut aussi se montrer récalcitrante et nécessiter une reprogrammation ou un remplacement de l'électrovanne, mais le phénomène reste très circonscrit.
  • Train arrière. Suite à des gros problèmes de tenue de route, de nombreux propriétaires ont du faire remplacer le train arrière au complet.
  • Volant moteur. Des bruits et couinements au démarrage ou à l'extinction du moteur proviennent du volant moteur bi-masse qui équipe ce diesel moderne. La marque prend le plus souvent en charge son remplacement.
  • Amortisseurs. A l'avant, leur durée de vie est très limitée, et des fuites apparaissent dès 40 000 km. Le défaut étant dorénavant sanctionné au contrôle technique, il faut les remplacer.

Les équipements électriques et électroniques.

  • Neiman. Comme sur la C3, rappel en 2002 pour remplacement des deux demi-coques autour du Neiman, car la clé peut rester coincée en position démarrage et griller le démarreur.
  • Bobines. Les moteurs 1.4 et 1.6 16v ont les bobines fragiles jusqu'en 2003.
  • Témoin d'airbag. Toujours le classique, allumage intempestif du voyant au tableau de bord. La connectique est en cause. Il est possible de souder les connecteurs pour résoudre le souci.
  • Commodos. A partir de 2001 et jusqu'en 2003, défaillance possible du commodo "Com 2000", qui gère plusieurs fonctions d'habitacle. Son remplacement résout les différents problèmes électroniques créés.
  • Débitmètre. Sur le 2.0 HDI, son encrassement peut provoquer des pertes de puissance. Les remplacements ont été nombreux jusqu'en 2002/2003.

La finition extérieure et intérieure.

  • A l'extérieur, rien de bien méchant. Certains feux arrière présentent des traces de condensation interne jusqu'en 2003.
  • A l'intérieur, le degré de finition est à peine meilleur que celui de la Citroën. Les plastiques sont quelconques. Le plus agaçant est la sellerie, qui s'use rapidement, et les sièges qui prennent du jeu. Il faut parfois remplacer les glissières. Sur les versions 3 portes, la poignée pour rabattre les sièges est fragile et peut casser.

La 206 souffre surtout au chapitre mécanique, avec des pannes parfois lourdes comme les faiblesses de train arrière, du système d'injection, ou de la poulie de vilebrequin. Mais la Clio 2, dernière prétendante, fait-elle mieux ?