Le 3008 connaît depuis 2009 un franc succès grâce à son homogénéité et à son appréciable polyvalence d’usage. Sa version hybride diesel en rajoute une bonne couche, entre sa possibilité de rouler en quatre roues motrices sur routes enneigées et celle de se mouvoir sur de courtes distances en mode pur électrique en ville, tout en offrant des performances et un agrément supérieurs.

Du coup, le supplément de prix d’environ 3 800 € bonus déduit (si on compare au 3008 2.0 HDi 163 ch à boîte manuelle) ne nous paraît pas incongru. D’autant que cet écart de tarif sera assez rapidement effacé par une consommation de gazole inférieure, d’au moins 30 % si on adapte un minimum sa conduite et que les itinéraires le plus souvent fréquentés soient majoritairement favorables au système hybride.

Un des rares bémols à propos du 3008 Hybrid4, c’est qu’il n’est pas encore aux futures normes Euro 6 (2014/2015) et donc, son moteur diesel produit encore beaucoup trop de Nox par rapport aux véhicules à essence –ou hybride essence/électrique-, et ne peut ainsi prétendre à rentrer dans le club des autos vraiment écolos. Ce sera sans doute un peu mieux pour la 3008 Hy diesel plug-in (rechargeable, à moins de 50 g/km de CO2) dont nous aurons certainement l’occasion de tester le proto d’ici la fin de 2012.