Essai - Nouveau Fiat Multipla : adieu Flipper le dauphin

Même après l'arrivée du Picasso à la toute fin de 1999, le Mutipla restait la référence parmi les monospaces compacts en matière de tenue de route et de plaisir de conduite.

Malgré un roulis un brin plus prononcé que précédemment, les trains roulants -qui profitent de voies larges- assurent un comportement routier tout à fait à la page, très sûr et plutôt plaisant. A vide comme en charge (680 kg autorisée). Toujours efficace, le Multipla ne s'efface que devant le C-Max et l'Altea.

Les ressorts moins raides et les amortisseurs au tarage assoupli suffisent à annihiler les trépidations de l'ancien Multipla. Il rejoint la bonne moyenne en confort de suspensions.

Les roues ne tressautent plus sur mauvais revêtement, facilitant le travail de l'ABS, bien plus efficace qu'auparavant. Si les freins assurent des distances d'arrêt dans les normes en conditions normales, la résistance à l'échauffement est simplement passable. Le contrôle de stabilité (ESP optionnel à 675 €) et uniquement livrable avec la motorisation Diesel, fonctionne sans déconcerter le conducteur. L'assistance de direction hydraulique classique concourt à l'agrément de conduite, qui malgré les faibles investissements consacrés au châssis et à la mécanique, soutient aisément la comparaison avec la plupart des monospaces compacts arrivés sur le marché depuis deux ans.