C’est l’une des voies d’avenir les plus prometteuses. Le principe : seul un moteur électrique entraîne les roues, alors qu’un petit bloc essence vient tourner à régime constant, uniquement lorsque les batteries, rechargeables sur secteur, sont vidées. Dans l’immédiat, il n’y a que les jumelles Chevrolet Volt et Opel Ampera à avoir mis cette technologie sur le marché. Si elles offrent un compromis imbattable en matière d’émissions et d’autonomie (27 g de CO2 au km, 500 km sur un plein), le prix est en revanche très élevé : 42 500 euros pour la Chevrolet, auxquels il faut heureusement retrancher les 5 000 euros d’aide gouvernementale… qui n’ont pas vocation à être éternels. Accueillie fort timidement aux Etats-Unis, malgré sa haute valeur symbolique outre-Atlantique (elle a marqué le renouveau de General Motors), la Volt ne va pas tarder à se frotter à une nouvelle génération de concurrentes, les hybrides rechargeables. Un peu moins « propres », mais surtout beaucoup moins complexes techniquement, elles pourraient rapidement lui faire de l’ombre… A suivre. Sur un registre plus artisanal (et plus sportif), c’est le petit constructeur Exagon Motors qui commercialisera une solution technique similaire sur sa Furtive e-GT électrique de 340 ch, dotée en option d’un générateur de recharge prolongeant l’autonomie jusqu’à 734 km.


La sélection de Caradisiac

Chevrolet Volt, (disponible, 27 g de CO2 au km, 5 000 euros de bonus) (modèle en photo)

Exagon Motors Furtive e-GT (fin 2012, non homologuée)

Opel Ampera (disponible, 27 g de CO2 au km, bonus de 5 000 euros)