Autonomie limitée (160 km au maximum en moyenne selon les modèles, et sans brancher la clim), prix élevé, réseau public de recharge parcellaire… l’électrique n’en est qu’à ses débuts, et l’offre de véhicules dits « de grande série », telles les Peugeot iOn/Citroën C-Zéro/Mitsubishi i-Miev ne convainc pas, car trop chère (35 350 euros pour la Peugeot, moins les 5 000 euros de bonus). Si on attend des progrès de la part des batteries lithium-ion, ceux-ci permettront d’améliorer légèrement l’autonomie… mais pour que l’électrique devienne une vraie voie d’avenir, autre que minoritaire sur le marché (entre 5 et 10 % du marché selon les estimations des constructeurs en 2030) et gagne une vraie polyvalence, il faudra une rupture technologie sur les batteries, à la fois sur la capacité de stockage et le prix. Dans l’immédiat, les batteries lithium-ion sont tellement chères que certains, tels Renault, ont choisi de les louer. Pour une Fluence Z.E à 25 900 euros, il faudra donc ajouter, pour 10 000 km annuels, entre 82 euros (de 36 à 72 mois) et 102 euros (12 mois) mensuels de location. Cette logique de « non-propriété » est appliquée à l’autopartage, mais à 100 % cette fois : la Bolloré Bluecar du système parisien Autolib’, lancé le 5 décembre dernier, se loue à partir 5 euros la demi-heure avec 12 euros d’abonnement par mois.


La sélection de Caradisiac

Bluecar électrique (disponible à la location Autolib’, zéro émission)

Nissan Leaf (disponible, zéro émission, 5 000 euros de bonus) (modèle en photo)

Peugeot Ion (disponible, zéro émission, 5 000 euros de bonus)

Renault Fluence ZE (disponible, zéro émission, 5 000 euros de bonus)

Renault Zoe ZE (automne, zéro émission, 5 000 euros de bonus)

Tesla Roadster électrique (disponible, zéro émission, 5 000 euros de bonus)