Le problème des hybrides, c’est le fonctionnement limité en mode 100 % électrique, qu’il s’agisse d’autonomie ou de vitesse. Un défaut en passe d’être progressivement résolu… même si à court et moyen terme, les hybrides rechargeables ne se substitueront pas aux hybrides, mais viendront en complément. Ce n’est pas une surprise, Toyota ouvrira le bal dès septembre, avec une Prius « Plug in », dont les batteries lithium-ion sont rechargeables sur secteur. Plus puissantes, elles autorisent une autonomie étendue en mode électrique, officiellement une vingtaine de kilomètres, officieusement une quinzaine. Largement de quoi se rendre, pour la plupart des gens, au bureau le matin avant de recharger. Plus chère (on l’estime à 30 500 euros en finition de base, auxquels il faut soustraire 5 000 euros de bonus), elle promet en revanche une consommation inférieure de 30 % à une Prius classique, si l’on recharge deux fois par jour (environ 50 centimes la recharge pour un maximum de 20 km).


La sélection de Caradisiac

Toyota Prius Plug in (septembre, 49 g de CO2 au km, 5 000 euros de bonus) (modèle en photo)

Volvo V60 D5 hybride rechargeable (fin d’année, 49 g de CO2 au km, bonus potentiel de 5 000 euros)