C'est peu de dire que Hyundai sort de l'anonymat qui était le sien à l'époque des Getz, Elantra ou Accent. Depuis les ix20, ix35, et autres i30 ou i40 SW, le renouveau stylistique est évident. L'application du design baptisé "Fluidic Sculpture" a fait beaucoup de bien à la gamme.

Le résultat est d'ailleurs là, on regarde les Hyundai dans la rue.

Concernant la familiale i40, après le break présenté en fin d'année 2011, voici que débarque la variante berline 4 portes à coffre. Plus courte de seulement 3 cm, elle présente un profil tout aussi élancé, et un dessin plus original. Entendez par là que l'on y retrouve même moins d'inspirations étrangères que sur le break. Un design un peu plus "à elle"…

Toute la partie avant est évidemment identique au break, et reprend cette fameuse calandre hexagonale, encadrée par deux gros antibrouillards. Les feux travaillés intègrent les feux diurnes à LED, qui adoptent une signature originale en forme de circonflexe. Et qui attirent le regard des passants (tiens, une Audi ?).


Le profil est assez fluide, avec une ligne de pavillon très douce et des flancs creusés qui le dynamisent. Les feux arrière qui mordent assez loin sur les ailes soulignent une malle bien intégrée. Si la longueur culmine à 4,74 m tout de même, la voiture fait visuellement un peu plus compacte.

Essai - Hyundai i40 berline : de sacrés arguments à faire valoir !

La plus grosse différence avec le break est bien entendu la disparition de la hotte et du hayon. Évidemment le côté pratique y perd au passage, d'autant que l'ouverture de la malle est assez étroite et peu haute. Pourtant le volume de coffre est dans la moyenne haute, avec 503 litres. De quoi caser sans problème armes et bagages.

Pour le reste, l'habitabilité reste royale. L'empattement généreux de 2,77 m dégage un bel espace à l'arrière. Aucun souci pour les plus grands, les genoux ne toucherons pas les dossiers même si le conducteur est grand, et la garde au toit est plus que suffisante, même pour les plus d'1,80 m.

Les places avant sont accueillantes
Les places avant sont accueillantes
L'habitabilité arrière est digne d'une routière
L'habitabilité arrière est digne d'une routière


Aux places avant, même combat, le conducteur et son passager sont bien accueillis. La petite musique qui se fait entendre à la mise de contact est heureusement supprimable (oui, c'est marrant 2/3 fois et ça impressionne les amis, mais après…), tout comme l'avancée et le recul automatique du siège électrique, qui rendent fous lorsqu'on veut démarrer rapidement, mais ont le mérite de dégager un large accès au siège conducteur.

Essai - Hyundai i40 berline : de sacrés arguments à faire valoir !

Devant les yeux de ce dernier s'affiche une planche de bord tout à fait agréable à regarder, et qui bénéficie de matériaux de très bonne facture (du moins pour tout ce qui est visible, un peu moins en dessous). Tout ce qui se voit ou se touche respire la qualité. De plus les assemblages sont rigoureux et le plastique noir laqué peu sensible aux rayures et aux traces. Le tout est nettement plus convaincant que sur les anciennes productions de la marque. Hyundai a compris les exigences des Européens et a su faire en sorte de les satisfaire, c'est un excellent point et une très bonne surprise.

Autre bonne surprise, l'ambiance de nuit. Bleutée, avec toutes les commandes éclairées, elle fait son petit effet. C'est vérifié sur le terrain…


Les rangements sont présents en nombre et de contenance suffisante : boîte à gants, bacs de portière, porte lunettes, bac sous l'accoudoir avant profond, vide-poches à côté des prises USB et Jack. Encore une fois c'est appréciable.

Le bac sous l'accoudoir central est spacieux
Le bac sous l'accoudoir central est spacieux
Le vide-poches est tout aussi appréciable
Le vide-poches est tout aussi appréciable


Ne restait plus qu'à mettre en route le 1.7 CRDI de 136 ch de notre version d'essai, via le bouton de démarrage. Eh oui, avec la i40 et son système keyless, en série dès le deuxième niveau de finition, on peut même garder la clé dans sa poche.